Je voudrais, de prime abord, remercier avec déférence, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement, pour la confiance qu’ils ont placée en moi, en me nommant à la tête de l’Université Félix Houphouët-Boigny, le 20 juillet 2016.
Ma nomination intervient au moment où notre Université est en crise. En effet, depuis quelques semaines, les étudiants sont en grève. Cette situation a provoqué des affrontements qui ont entrainé des blessés graves et des dégâts matériels importants.
Au nom de notre communauté, je souhaite un prompt rétablissement aux blessés et exprime ma compassion à tous ceux qui ont subi des désagréments.
Je voudrais, par ailleurs, rappeler que le Gouvernement a toujours été très attentif aux problèmes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Suite à la crise post-électorale, il a réaffirmé cette volonté en consentant un effort financier exceptionnel pour le développement et la modernisation du système d’enseignement supérieur public, en termes d’infrastructures académiques, sociales, technologiques, d’équipements, de financement de la recherche et d’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels enseignants-chercheurs et administratif. Cet effort a permis aux établissements d’enseignement supérieur de disposer d’un cadre de travail assaini et attrayant qui fait la fierté de notre pays et de la sous-région, favorisant ainsi des partenariats interuniversitaires et industriels.
Si beaucoup a été fait, le Gouvernement est tout à fait conscient des efforts à fournir, pour améliorer la qualité et la pertinence des formations dans les Universités et Grandes Écoles Publiques. A cet effet, le Gouvernement vient de nous administrer la preuve en dégageant un milliard sept-cent millions FCFA pour permettre aux UFR des Sciences de la Santé de faire les Travaux Pratiques et les évaluations.
Pour ce qui est des autres problèmes qui n’ont pas encore été résolus, le Gouvernement s’attèle à trouver des solutions idoines. Mon équipe appuiera la démarche en cours.
Dans le droit fil de la politique menée par mon prédécesseur, je m’engage à établir le dialogue avec les étudiants, en vue de transmettre avec diligence leurs préoccupations au Gouvernement.
Les violences perpétrées sur le campus sont préjudiciables au bon déroulement des activités académiques. Elles détériorent l’image de l’Université Félix Houphouët-Boigny et compromettent gravement l’insertion professionnelle de ses diplômés.
C’est pourquoi, Chères étudiantes, chers étudiants, j’appelle à l’arrêt immédiat des violences sur le campus et vous invite à une reprise des cours le lundi, 25 juillet 2016, à 7h30. Il y va de votre avenir et partant de celui de la Nation.
Je voudrais rassurer les étudiants et l’ensemble des personnels enseignant et administratif que les autorités académiques ont pris des dispositions pour assurer leur sécurité.
Je vous remercie !
Pr Abou KARAMOKO
Ma nomination intervient au moment où notre Université est en crise. En effet, depuis quelques semaines, les étudiants sont en grève. Cette situation a provoqué des affrontements qui ont entrainé des blessés graves et des dégâts matériels importants.
Au nom de notre communauté, je souhaite un prompt rétablissement aux blessés et exprime ma compassion à tous ceux qui ont subi des désagréments.
Je voudrais, par ailleurs, rappeler que le Gouvernement a toujours été très attentif aux problèmes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Suite à la crise post-électorale, il a réaffirmé cette volonté en consentant un effort financier exceptionnel pour le développement et la modernisation du système d’enseignement supérieur public, en termes d’infrastructures académiques, sociales, technologiques, d’équipements, de financement de la recherche et d’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels enseignants-chercheurs et administratif. Cet effort a permis aux établissements d’enseignement supérieur de disposer d’un cadre de travail assaini et attrayant qui fait la fierté de notre pays et de la sous-région, favorisant ainsi des partenariats interuniversitaires et industriels.
Si beaucoup a été fait, le Gouvernement est tout à fait conscient des efforts à fournir, pour améliorer la qualité et la pertinence des formations dans les Universités et Grandes Écoles Publiques. A cet effet, le Gouvernement vient de nous administrer la preuve en dégageant un milliard sept-cent millions FCFA pour permettre aux UFR des Sciences de la Santé de faire les Travaux Pratiques et les évaluations.
Pour ce qui est des autres problèmes qui n’ont pas encore été résolus, le Gouvernement s’attèle à trouver des solutions idoines. Mon équipe appuiera la démarche en cours.
Dans le droit fil de la politique menée par mon prédécesseur, je m’engage à établir le dialogue avec les étudiants, en vue de transmettre avec diligence leurs préoccupations au Gouvernement.
Les violences perpétrées sur le campus sont préjudiciables au bon déroulement des activités académiques. Elles détériorent l’image de l’Université Félix Houphouët-Boigny et compromettent gravement l’insertion professionnelle de ses diplômés.
C’est pourquoi, Chères étudiantes, chers étudiants, j’appelle à l’arrêt immédiat des violences sur le campus et vous invite à une reprise des cours le lundi, 25 juillet 2016, à 7h30. Il y va de votre avenir et partant de celui de la Nation.
Je voudrais rassurer les étudiants et l’ensemble des personnels enseignant et administratif que les autorités académiques ont pris des dispositions pour assurer leur sécurité.
Je vous remercie !
Pr Abou KARAMOKO