Yamoussoukro - Les populations d’Abouakakro II village (7 km de Djékanou) ont appelé dimanche les sociétés d’exploitation semi-industrielle d’or à s’installer d’urgence sur le périmètre délimitée par l’Etat pour chasser les orpailleurs clandestins revenus sur le site du village.
« Seule la présence des sociétés agréées sur la parcelle réservée par l’État peut résoudre le problème d’orpaillage dans notre village », a préconisé Jean Yao Kouamé le notable du chef. Il a confié que les orpailleurs sont de retour sur le site du village depuis janvier.
« Nous ne comprenons pas qu’après l’enquête qui a vu la quasi-totalité de la population donner son accord favorable pour l’exploitation semi-industrielle de l’or sur leur terre, les sociétés retenues Savor et Espoir Mining traînent et tardent à venir sur le site », a fait savoir le notable de nanan Augustin N'Guessan Kouadio.
Il a confié que malgré la surveillance des éléments de la brigade de gendarmerie de Djékanou les orpailleurs trouvent toujours le temps nécessaire pour assiéger le site la nuit tombée et après le départ des gendarmes. « Ceux des orpailleurs qui ont pu être arrêtés ont toujours été relâchés ensuite et reviennent plus ragaillardis. Cela laisse le doute dans l’esprit des populations qui commencent à ne plus croire à la véracité du contrat qui pourrait bénéficier à nos populations », a déclaré le notable Jean Yao Kouamé.
« A ce jour les bornes installées pour délimiter le périmètre sont chaque fois enlevées et jetées par des jeunes qui craignent que leurs terres leur soient arrachées définitivement», explique pour sa part N'Guessan Kouamé l'un des responsables des jeunes favorables à l'exploitation de l'or.
Un arrêté ministériel a octroyé le 11 janvier 2016 des agréments à deux sociétés minières pour exploiter 250 hectares de terrain sur une période de quatre ans dans la localité d’Abouakakro II.
nam/akn/ask
« Seule la présence des sociétés agréées sur la parcelle réservée par l’État peut résoudre le problème d’orpaillage dans notre village », a préconisé Jean Yao Kouamé le notable du chef. Il a confié que les orpailleurs sont de retour sur le site du village depuis janvier.
« Nous ne comprenons pas qu’après l’enquête qui a vu la quasi-totalité de la population donner son accord favorable pour l’exploitation semi-industrielle de l’or sur leur terre, les sociétés retenues Savor et Espoir Mining traînent et tardent à venir sur le site », a fait savoir le notable de nanan Augustin N'Guessan Kouadio.
Il a confié que malgré la surveillance des éléments de la brigade de gendarmerie de Djékanou les orpailleurs trouvent toujours le temps nécessaire pour assiéger le site la nuit tombée et après le départ des gendarmes. « Ceux des orpailleurs qui ont pu être arrêtés ont toujours été relâchés ensuite et reviennent plus ragaillardis. Cela laisse le doute dans l’esprit des populations qui commencent à ne plus croire à la véracité du contrat qui pourrait bénéficier à nos populations », a déclaré le notable Jean Yao Kouamé.
« A ce jour les bornes installées pour délimiter le périmètre sont chaque fois enlevées et jetées par des jeunes qui craignent que leurs terres leur soient arrachées définitivement», explique pour sa part N'Guessan Kouamé l'un des responsables des jeunes favorables à l'exploitation de l'or.
Un arrêté ministériel a octroyé le 11 janvier 2016 des agréments à deux sociétés minières pour exploiter 250 hectares de terrain sur une période de quatre ans dans la localité d’Abouakakro II.
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