Ils sont au total 7 808 hommes déployés. 1137 éléments des forces de l’ordre, tous corps confondus, mobilisés pour la seule ville de Bouaké. Et pour l’ensemble des autres villes où il y avait des menaces, il a été mobilisé 6 671 hommes équipés de matériel de maintien de l’ordre. Telles sont les dispositions qui ont été prises pour la sécurisation des sites de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et des villes qui ont été secouées par les manifestations contre la hausse du coût d’électricité, survenues la semaine dernière. L’information a été donnée par Bruno Nabagné Koné, ministre de la Poste et de l’économie numérique et porte-parole du gouvernement, au point de presse clôturant le Conseil des ministres, ce mercredi 27 juillet 2016, au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau.
Poursuivant sa communication, il a informé que le bilan de ces manifestations fait, à ce jour, état d’un (1) mort, trois(3) militaires et neuf (9)manifestants blessés, et quarante-deux (42) interpellations. « Ce chiffre, à ce stade, n’est que provisoire puisque les enquêtes se poursuivent pour évaluer complètement le préjudice subi par les uns et les autres et surtout évaluer les responsabilités », a précisé le porte-parole du gouvernement. Ces troubles ont visé dans la plupart des localités qui ont été touchées, a-t-il partagé, les locaux des directions régionales de la CIE saccagés et pillés dans certains cas et souvent même incendiés, et dans d’autres cas des bâtiments administratifs, en particulier, à Bouaké. Il a averti que les personnes qui se seront rendues coupables de méfaits dans cette crise de l’électricité subiront la rigueur de la loi.
Pour mémoire, en janvier 2016, les factures d’électricité ont connu une hausse allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement ivoirien. Ainsi, face à la grogne sociale de plus en plus récurrente dans le pays, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avait décidé, le 1er mai lors de la célébration de la fête du travail, l’annulation de l’ajustement tarifaire et le remboursement du trop-perçu aux abonnés. Malgré cette annonce, le coût des factures est toujours resté élevé.
Des manifestations ont éclaté à partir du mardi 19 juillet 2016 dans certaines villes de la Côte d’Ivoire notamment à Yamoussoukro (capitale politique), Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Nord) et Tiassalé (120 Km d’Abidjan). Elles vont connaître un pic avec celles de Bouaké (Centre), le vendredi 22 juillet 2016, soldées par un mort, la destructions des sites de la CIE et des locaux d’administrations publiques et privées locales.
Danielle Tagro
Poursuivant sa communication, il a informé que le bilan de ces manifestations fait, à ce jour, état d’un (1) mort, trois(3) militaires et neuf (9)manifestants blessés, et quarante-deux (42) interpellations. « Ce chiffre, à ce stade, n’est que provisoire puisque les enquêtes se poursuivent pour évaluer complètement le préjudice subi par les uns et les autres et surtout évaluer les responsabilités », a précisé le porte-parole du gouvernement. Ces troubles ont visé dans la plupart des localités qui ont été touchées, a-t-il partagé, les locaux des directions régionales de la CIE saccagés et pillés dans certains cas et souvent même incendiés, et dans d’autres cas des bâtiments administratifs, en particulier, à Bouaké. Il a averti que les personnes qui se seront rendues coupables de méfaits dans cette crise de l’électricité subiront la rigueur de la loi.
Pour mémoire, en janvier 2016, les factures d’électricité ont connu une hausse allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement ivoirien. Ainsi, face à la grogne sociale de plus en plus récurrente dans le pays, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avait décidé, le 1er mai lors de la célébration de la fête du travail, l’annulation de l’ajustement tarifaire et le remboursement du trop-perçu aux abonnés. Malgré cette annonce, le coût des factures est toujours resté élevé.
Des manifestations ont éclaté à partir du mardi 19 juillet 2016 dans certaines villes de la Côte d’Ivoire notamment à Yamoussoukro (capitale politique), Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Nord) et Tiassalé (120 Km d’Abidjan). Elles vont connaître un pic avec celles de Bouaké (Centre), le vendredi 22 juillet 2016, soldées par un mort, la destructions des sites de la CIE et des locaux d’administrations publiques et privées locales.
Danielle Tagro
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