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Politique Publié le jeudi 28 juillet 2016 | Alerte Info

Procès Simone Gbagbo: les "discours incendiaires" de l’ex-Première dame ivoirienne ont eu des "répercussions" sur la vie des populations (Témoin)

© Alerte Info Par ISSOUF SANOGO
Ouverture de la session d’assises qui va juger Simone Gbagbo
Lundi 9 mai 2016. Palais de justice d`Abidjan. l’Ancienne première dame de Côte - d`Ivoire Simone Gbagbo en audience d`ouverture de son procès sur des accusations de crimes contre l` humanité pour son rôle présumé dans les violences électorales de 2010.
Un témoin au procès de Simone Gbagbo, poursuivie pour "crimes contre l’humanité", a déclaré mercredi que les "discours incendiaires" de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale ont eu des "répercussions" sur la vie des populations, au palais de justice du Plateau à Abidjan.



"Ce qu’elle a dit a eu des répercussions sur nos vies", a dit à la barre Alassane Diomandé, estimant que l’attaque armée en avril 2011 de la mosquée qu’il fréquente à Yopougon (ouest d’Abidjan) est la "conséquence" des "discours incendiaires" de Mme Gbagbo "à la télévision".



Cet étudiant de 27 ans a raconté que des "civils" et des "hommes en tenue (…) armés" ont attaqué la "grande mosquée de Yopougon camp militaire" dans "la nuit du 04 au 05 avril 2011", faisant "quatre morts (dont) le plus jeune avait 17 ans".



M. Diomandé a estimé que des propos de l’ex-Première dame tenus lors d’un "meeting au Palais de la culture" à Abidjan, où elle appelait à "lutter contre les agresseurs de la République", sont "montés à la tête des jeunes", conduisant à l’attaque de cette mosquée.



"C’est l’effet des discours à l’égard de nous autres qu’ils considéraient comme des terroristes. (…) On a eu le malheur d’être nordistes, d’être musulmans et d’être dans une mosquée", a-t-il poursuivi.



Persuadé que "des éléments de l’armée ne peuvaient pas entrer dans un lieu sacré sans avoir reçu d’ordre", il a désigné Simone Gbagbo comme la responsable de cet acte "sans humanité", considérant qu’en tant que "leader d’opinions" elle aurait dû être "consciente de ce qu'elle disait".



Depuis le 31 mai l’ex-Première dame ivoirienne est jugée pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise postélectorale qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes.





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