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Société Publié le lundi 1 août 2016 | Treichville Notre Cité

Salubrité : Gestion des ordures ménagères / District, Mairie, ANASUR : qui fait quoi

La question de la salubrité ne va pas sans celle de la gestion des ordures ménagères. Pour situer les responsabilités au niveau de Treichville et par ricochet dans les autres Communes d’Abidjan, votre Mensuel a donné la parole aux acteurs. En l’occurrence, à la Mairie, aux sociétés prestataires et aux pré-collecteurs.
BOTO M’Bouké Jean Roger (4ème adjoint au Maire de Treichville en charge de la salubrité et responsable du Comité Local de Salubrité) : « la Mairie débourse 300 millions pour les ordures »

«En son temps, la Mairie était déchargée de la question relative à la gestion des ordures ménagères. Et on s’est retrouvé dans une situation indescriptible tant étaient éparses et incommensurables à travers la Commune les immondices, qui ont fait place à de nombreuses maladies (choléra, fièvre typhoïde…). Devant ce spectacle, les acteurs du développement que sont les Maires ont fait une requête aux bailleurs, qui ont accepté de débarrasser les Communes de toutes les ordures. De ces actions est née l’opération « Ville Propre » relayée aujourd’hui par le Programme Présidentiel d’Urgence (PPU). En tant qu’acteur principal, la Mairie coordonne à travers le Comité Local de Salubrité (CLS) les activités de salubrité en collaboration avec le Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) et l’Agence Nationale de Salubrité Urbaine (ANASUR), structure représentant le Ministère de la Salubrité Urbaine et de l’Assainissement. Nous tenons, chaque mois, deux (2) rencontres, dont l’objectif principal est d’évaluer et d’améliorer l’Etat de salubrité dans la Commune. Le Comité en question a pour point focal le Maire, que nous représentons en notre qualité modeste de 4ème adjoint, qui supervise et s’appuie sur les services de la Direction Technique. Qu’il s’agisse de balayage, collecte, ramassage des ordures, curage des caniveaux, du rappel à l’ordre des sociétés prestataires, qui sont Clean Bor CI (qui s’occupe de la pré-collecte, de la collecte et du transport des ordures de la Commune) et Etablissement Coulibaly (qui assure l’entretien le Boulevard Valérie Giscard d’Estaing), tout est analysé dans et par le Comité. Comment fonctionnent les tasseurs (véhicules de ramassage, qui pressent les ordures) ? Les véhicules sont-ils à l’heure ? Pourquoi les ordures sont encore à tels endroits ? Ce sont autant de préoccupations, que nous concrétisons au quotidien sur le terrain», articule le Maire BOTTO M’Bouké Jean Roger. « Nous avons comme centre de groupage, entre autres, SITARAIL (non loin de la gare SITARAIL) et Belleville (entre le marché de Belleville et le jardin du Canal aux bois). Cela est insuffisant, si bien que Clean Bor doit mettre les bouchées doubles pour la salubrité de la commune », a-t-il poursuivi. Avant de répondre à la question suivante :

Les prestations de la société de ramassage sont-elles satisfaisantes ?
« Il faut prendre les choses en amont et en aval. Quand les gens ne sont pas payés dans les délais requis, cela va poser un certain nombre de problèmes (carburant, réparation des véhicules…). Les travaux de ramassage et de transports connaissent des difficultés pour des raisons de coordination. Soit le véhicule arrive tôt et rien n’est prêt, donc il attend, soit il a un retard, sans doute à cause des embouteillages, et les populations constatent l’ampleur des ordures dans les rues. Nous tenons aussi compte de ces aspects lors de nos réunions. La particularité de Treichville est, qu’elle est une commune à 99% urbanisée avec une démographie galopante de 200 mille habitants de nuit et plus d’un million de jour. Nous n’avons plus de points d’apport volontaire des ordures. Un endroit où des ordures peuvent être déversées sans qu’elles n’affectent les populations dans les minutes, qui suivent. Il faut, donc, à tout moment, parer au plus pressé. En son temps, le rond point était un dépôt. Mais, aujourd’hui, avec le chantier, ce sont les clôtures, qui reçoivent les ordures. Nous demandons à chaque fois à la société prestataire de tout mettre en œuvre pour que ces ordures soient nettoyées. Quand elle n’agit pas comme il se doit, nous lui faisons des pénalités par des retenus sur factures. Il y a, donc, beaucoup de difficultés, que la Mairie est obligée de gérer. Nous interpellons les uns et les autres ». Le 4ème adjoint au Maire a, aussi, clarifié l’idée éventuelle d’une brigade de nuit pour lutter contre les indélicats. « Tout est lié aux finances. Tout est soumis à l’approbation de la tutelle. On ne peut pas décider de mettre en place une structure, sans son accord. Nous faisons, donc, avec les moyens, dont nous disposons ». L’argent étant le nerf profond de toute motivation, le point focal de la salubrité à Treichville ne s’est pas dérobé, quant à l’apport financier de la Mairie à travers cette interrogation :

Combien débourse la mairie pour les ordures ?
« Comme toutes les communes ne sont pas logées à la même enseigne, il y a une péréquation, qui se fait depuis un certain temps au niveau des Communes du District Autonome d’Abidjan, en fonction d’un certain nombre de tonnage produit. Si bien que la Commune débourse trois cents (300) millions environs par an de façon régulière à la Maison d’Appui des Communes (MACOM). Ce serait beaucoup plus sans la péréquation» nous a confié le Maire BOTTO M’Boulé Jean Roger, le mardi 19 juillet 2016.

La Direction des Services Techniques et de l’Environnement
A la Direction des Services Techniques et de l’Environnement de la Mairie, la question des ordures et de l’assainissement incombe au Service Hygiène et Environnement. Approchés le lundi 18 juillet 2016 deux agents (RAUX-YAO N’Guessan Olivier et MOBO Abéto Bruno) ont donné leurs avis. « Il y a trois (3) entités dans la gestion des ordures ménagères des Communes. Le Gouvernement représenté par le Ministère de la Salubrité Urbaine et de l’Assainissement à travers L’ANASUR, le PRICI (MACOM) et les Mairies. Il faut noter, que L’ANASUR qui joue le rôle de régulateur dans la gestion des ordures ménagères attribue un ou plusieurs prestataires à chaque Commune et les Mairies accompagnent en suivant le rendement des sociétés prestataires et en leur signifiant les manquements à travers le Comité local de Salubrité. A Treichville, il y a deux prestataires. Clean Bor CI, qui a en charge la pré-collecte, la collecte et le transport des ordures ménagères. Elle est également responsable du curage et du balayage des grandes voies (avenues 1 ; 2 ; 8 ; 16 ; 21… rues 05 ; 12 ; 38 …) de la Commune, et l’Etablissement Coulibaly, qui s’occupe de l’entretien du Boulevard Valérie Giscard d’Estaing. Celle-ci s’en sort bien, mais elle est confrontée à l’incivisme des populations, qui jettent des ordures aux abords du Boulevard, alors que l’Ets Coulibaly n’enlève pas les ordures, mais dans le cadre de cet entretien du Boulevard VGE elle est obligée de mobiliser des engins pour enlever ces ordures. Dans notre rôle (d’accompagnateur), nous avons demandé à Clean Bor de nous fournir à chaque fois un programme d’entretien de la Commune, mais il arrive avec beaucoup de retard. Comment pouvons-nous alors vérifier que ce qui est écrit a été fait. Sur le terrain, nous constatons, que les ordures des ménages sont laissées aux pré-collecteurs, faute de véhicules entrant régulièrement pour collecter auprès des ménages, alors, que nos rues offrent des possibilités de circulation. « A ce que je sache les engins tels que les tasseurs sont irréguliers, souvent inexistants. », a martelé RAUX-YAO N’Guessan Olivier. Pour le Chef de bureau Environnement de la Mairie de Treichville, suite à ses rondes, « il a été identifié une vingtaine de dépôts sauvages, c’est-à-dire des sites non conventionnels dans la commune. La plupart des pré-collecteurs ne sont pas reconnus par la commune et, pourtant, ils sont des acteurs à part entière dans la gestion des ordures. Ce sont eux, qui alimentent, outre les populations, les dépôts sauvages. Certains pré-collecteurs (dénommés les Yankees) agissent nuitamment. C’est pour cela, que nous avons recommandé (le dossier est en traitement) une brigade de nuit composée des jeunes de la Commune, assistés par la Police municipale. Cette brigade aura, certes, besoin d’un premier financement engagé par la Mairie, mais elle pourra s’autofinancer par la suite. Des textes de répression existent : nous avons par exemple le code l’environnement, mais aussi l’Arrêté Numéro 002 MVSU/CAB du 16 janvier 2008 sur la propreté des voies publiques et de leurs emprises qui stipule en son article 6 : seront punis d’une amende de 1.000 francs CFA au moins à 150.000 francs CFA au plus, les contrevenants aux dispositions du présents arrêté, sans préjudice des poursuites pour réparation des dommages causés à l’environnement, ou en remboursement des frais d’enlèvement des objets, débris, et gravats trouvés sur la voie publique. En cas de récidive ou de résistance, les contrevenants s’exposent, en outre, à des poursuites judiciaires.
Avec ces contraventions la brigade pourra s’autofinancer si toutes les dispositions sont prises par la Mairie. Prenons l’exemple de l’avenue 21, rue 38 au niveau de l’église Notre Dame. C’était un dépôt sauvage, qui a, aujourd’hui, disparu grâce à une brigade, que nous avions mise en place avec nos contractuels. Nous étions, dès quatre (4) heures du matin, à des points stratégiques (cité douane, avenue 27, rue 24, rue 38 au carrefour de la Clinique la Rosette, pour mettre fin à ces pratiques. L’incivisme de la population est le grand mal. Nous avons demandé à chaque gérant de magasin d’avoir une poubelle personnelle pour conserver et déverser par la suite les ordures là où il faut, mais, rien n’y fit. N’ayant aucun moyen de pression, nous sommes impuissants », a-t-il dit avec amertume. Son collaborateur MOBO Abéto Bruno a aussi mis le pied dans le plat. « Nous faisons tous les matins la ronde des sites conventionnels et en profitons pour savoir s’il n’y a pas eu de dépôts non conventionnels, c’est-à-dire des sites sauvages d’ordures. Il y a, aujourd’hui, une vingtaine de ces endroits non autorisés. Nous vérifions, aussi, l’emplacement des coffres pour nous assurer de leur positionnement et régularité à différents endroits (au moins cinq) dans la commune. On en trouve au Grand Marché (02 coffres, Biafra (01 coffre), Chicago (01 coffre)… Le problème de suivi se pose, parce qu’il n’y a pas assez d’agents affectés sur le terrain », a lâché l’agent de Bureau Environnement en charge du suivi de l’enlèvement des ordures ménagères de la commune. « Nous ne sommes que trois (3) personnes, alors, qu’il en faut au moins dix (10). Comprenez bien que c’est chaque matin, à pied, que nous devons sillonner la Commune, qui fait environ huit cent (800) ha. Si le personnel passe à un nombre important et que des moyens (un véhicule) suivent, il est possible de réduire au maximum le nombre de sites insalubres», renchérit RAUX-YAO.

De l’apport des pré-collecteurs
Indésirables, parce qu’ils sont les premiers indexés, les pré-collecteurs sont aussi, incontournables. « J’ai démarré dans la pré-collecte le 7 juin 1995 avec l’ex-entreprise H, puis j’ai obtenu un agrément de la mairie de Treichville. Nous faisons de la pré-collecte en allant vers les ménages moyennant finances, puis nous déversons les ordures à un point de groupage d’où elles sont conduites à la décharge. Je voudrais au nom de notre Union coopérative des pré-collecteurs d’ordures ménagères de Treichville (UCOPOMT) dire merci au Ministre François Albert Amichia, Maire de Treichville pour la subvention d’un montant de deux millions, qu’il a bien voulu accorder aux pré-collecteurs en 2006. Malheureusement des gens, qui n’ont rien à faire dans la filière, ont terni nos rapports avec Monsieur le Ministre. Mais, en reconnaissance de son geste, nous continuons de travailler malgré les difficultés en débarrassant les ménages de 90% des ordures, parce que notre souci premier est la salubrité de la Commune », a déclaré Bayéré Doukouré Ismaël. Qui a profité de l’occasion pour mettre l’accent sur certains points. « Pour l’instant, nous n’avons pas le contrat de pré-collecte, contrairement aux pré-collecteurs du Plateau, Port-Bouet. Nous n’avons pas de matériels roulants, alors que dans les communes comme Port-Bouët, Marcory, Bingerville, nos collègues sont pourvus en tricycle. Nous ne sommes pas vaccinés, alors, qu’à ailleurs nos amis sont pris en charge pas la mairie, notamment celle de Bingerville, qui organise une réunion hebdomadaire avec eux. Nous espérons, que Monsieur le Ministre agira le moment venu parce qu’il a toujours eu un geste favorable pour les personnes qui travaillent et celles qui veulent travailler. En attendant, nous travaillons et faisons certaines démarches. J’ai déposé un projet depuis janvier 2016, et fait une demande de subvention à la mairie pour l’Union, mais ils sont restés sans suite pour l’instant ». Des efforts pour rendre la Commune salubre, le responsable de l’Union coopérative des pré-collecteurs d’ordures ménagères de Treichville (UCOPOMT) en a fait par le passé. Et il l’affirme, avec nostalgie. « En son temps, j’avais créé une brigade de salubrité et avec l’appui de Clean Bor en carburant nous sillonnions de jour et surtout de nuit dans la Commune en 2007. Ce qui nous a permis de mettre fin aux nuisances des faux pré-collecteurs, qui déversent dans les rues. Nous avions quadrillé la Commune après l’avoir subdivisée en quatre secteurs. Treichville était propre. Nous pouvons remettre ces dispositions en place si on nous fait asseoir pour échanger. Nos souhaits sont de trois ordres : que Monsieur le Maire nous équipe, que le contrat de pré-collecte revienne aux pré-collecteurs et que nous soyons vaccinés. Nous sommes déterminés à travailler pour le bien être de la Commune » a-t-il dit le vendredi 22 juillet 2016. Selon lui, la Commune est sale pour plusieurs raisons : « n’importe qui est pré-collecteurs, le forfait payé à Clean Bor pour déverser les ordures au point de groupage amène des pré-collecteurs véreux à déverser n’importe où, le manque de matériel pour les pré-collecteurs et leur non assistance… ».

Clean Bor : les précisions de Madame le Directeur Général.
Malgré son emploi du temps chargé Madame Kouadio, DG de la société Clean Bor, qui opère dans la commune Treichville a reçu sans rendez-vous votre Mensuel le vendredi 22 juillet 2016.pour clarifier le rôle, que joue son entreprise dans la gestion de la salubrité dans la cité n’zassa.
« Nous nous occupons essentiellement du balayage des voies, de la pré-collecte, la collecte, le curage et de la mise en décharge des ordures. Notre contrat avec la mairie de Treichville est axé sur le balayage des voies principales, le curage des caniveaux, qui longent ces voies et la pré-collecte sur l’étendue de la Commune. Nous avons plusieurs types de véhicules : les tasseurs pour les grandes voies (avenues 5, 8, rues 12, 38…), les camionnettes pour les petites voies et un gros camion empli-roll, qui passent. Quand il y a besoin nous envoyons une benne. »

Fréquence de passage :
« Nos véhicules passent toute la journée. Le tasseur sort de chez nous à sept (7) heures 15 pour effectuer deux (2) services jusqu’à seize (16) heures, parce qu’après cette heure la décharge est fermée, et n’ouvre à nouveau qu’à partir de 19heures, 20 heures. Par contre, les camionnettes, parce qu’elles ne vont pas à la décharge, restent au marché de Belleville et travaillent jusqu’à 19 heures. »

Des rapports avec les pré-collecteurs
« Nous avons des rapports contractuels avec des pré-collecteurs bien organisés, notamment un groupe dirigé par Ismaël. Ce groupe est un ensemble de personnes, qui disposent de petits moyens de travail, et nous leur offrons certains de nos espaces pour leurs dépôts. En retour, nous leur demandons une contribution de cent (100) fcfa pour les frais d’entretien du site, qui est à notre charge, et le paiement de ceux qui remplissent et gardent propre les abords des coffres. C’est parmi eux, que nous recrutons ce personnel. En dehors de ce groupe, les autres ne sont pas des pré-collecteurs, mais des gens, qui, profitant de certaines occasions, sortent des ordures, qu’ils déversent où bon leur semble. »

Des relations avec l’Anasur
« Nous avons de bons rapports avec l’Anasur, qui a une partie du contrat, qui nous a été confié, et qui est essentiellement la collecte des ordures. Quand les tasseurs passent, ils déversent, par la suite, les ordures dans les gros bacs visibles, qui sont du ressort de l’Anasur, puis les déchets sont convoyés sur Akouédo. L’Anasur fait office de police pour voir si les bacs répondent aux normes, sont bien enlevés, et disposés. Elle est, donc, notre agence de régulation et de contrôle. »

Pourquoi, malgré ces travaux, la commune est sale ?
« Treichville n’est pas sale. Veuillez visiter d’autres Communes pour savoir ce qu’est la saleté. Mais vous avez raison, parce qu’il faut s’attacher à Treichville dans sa particularité. Notre Commune n’est pas propre parce que nos actions ne sont pas suivies de sensibilisation. En outre, la production de déchets est à la mesure de la population, qui est grandissante aujourd’hui. Il n’y a plus d’espaces verts, les occupations sont pour la plupart anarchique au niveau des voies publiques, les trottoirs. Tout y est commerce. Ce sont des désagréments à une meilleure collecte. Les déchets ne sont pas mis à la disposition des collecteurs pendant leurs passages par les ménages et les vendeurs, qui laissent de nouvelles ordures après leurs occupations. Or les collecteurs ont un programme de passage bien précis. A ce niveau, il y a que les populations, n’ayant pas été suffisamment sensibilisées sur les heures de passages de nos véhicules, n’arrivent pas quand il le faut. Et là encore, la commune se retrouve sale quelques temps après le ramassage. Durant nos interventions nous nous retrouvons face à beaucoup de caniveaux fermés de façon délibérée par certaines populations nous rendent la tâche peu aisée, dans la mesure où un caniveau doit être curé d’un bout à l’autre pour qu’il soit propre et non s’arrêter à mi-chemin. Il y a, en outre, des véhicules garés sur la plupart des petites voies et qui ne favorisent pas leurs accès. Pour le balayage, il faudrait que la mairie nous aide à faire une bonne sensibilisation, parce que tous les trottoirs sont occupés. Dès que les occupants finissent, ils ne prennent pas la peine de balayer et rassembler les déchets, qu’ils ont produits, si bien, que la Commune se retrouve toujours avec des ordures malgré le balayage et la pré-collecte effectués bien avant. Monsieur le Ministre François Albert Amichia, Maire de la Commune est si exigeant, que c’est toujours, que nous sommes rappelés à l’ordre par le biais de son Service Technique à laquelle nous signifions, chaque fois, nos difficultés et notre disponibilité. »

Ce qu’il faut faire
« Nous sommes persuadés, que si la mairie sensibilise les occupants au moment du prélèvement des taxes, ils passeront un coup de balai et déposeront les ordures là où il faut pour faciliter la pré-collecte. Je puis vous rassurer, que si une sensibilisation est régulièrement faite par la mairie, nous aurons tous un bon visage de Treichville. C’est une doléance : je voudrais, qu’il y ait une grande sensibilisation. On peut faire de la sensibilisation de proximité avec le point focal, qui est le quatrième (4ème) adjoint au Maire, Monsieur Botto M’Bouké Jean Roger. A la différence des autres Communes où intervient Clean bor, il y a une bonne organisation à Treichville. A savoir, qu’il y a l’implication de tous les présidents de Comité de Gestions des Quartiers pour l’entretien de leurs lieux d’habitation. Les apports du Service d’Hygiène et de l’Environnement de la Direction des Services Techniques et de l’Environnement doivent être renforcés soit avec les pré-collecteurs, soit avec des prospectus, que pourront distribuer nos camions, des caravanes de sensibilisation. Le Maire Botto avait pris, en son temps, un griot pour sillonner et interpeller les populations. En clair, selon les moyens, on peut disposer d’une méthode pour véhiculer un message. Pour finir, je voudrais dire merci à la Municipalité et encourager la population à prendre conscience de sa part indispensable dans la gestion des ordures, parce qu’elle est la principale productrice. J’invite tout le monde à être regardant sur la salubrité dans la Commune. C’est une question de santé, de vie. Sortons de nos habitudes et respectons notre environnement pour vivre en très bonne santé. Posons, donc, tous des actes citoyens. Si quelqu’un voit des ordures, qu’il en informe les Services Techniques pour qu’ils nous interpellent et nous agirons. Les populations peuvent même dénoncer des auteurs et s’adresser directement à leurs présidents de quartiers avec lesquels nous tenons régulièrement des réunions. Nos bureaux sont ouverts à tous. En ce qui me concerne, Treichville est une famille. Je suis enfant de Treichville, j’y suis née et mes parents y sont, alors, je n’ai aucune raison de laisser ma commune dans un état peu reluisant.»
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