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Société Publié le lundi 1 août 2016 | Alerte Info

Abidjan : Malgré l’existence des ponts piétons, les populations continuent de défier la mort sur les voies expresses

© Alerte Info Par DR
L`autoroute Abidjan - Grand-Bassam
Malgré l'existence des ponts piétons sur les voies expresses, les populations d’Abidjan continuent de défier la mort en traversant la chaussée pour se rendre d’une rive à l'autre.

"Lorsque le pont était en construction, tout le monde avait hâte de l’emprunter. Maintenant que les travaux sont terminés, voilà qu’on préfère risquer sa vie. C’est la nature de l’homme. Il aime tout ce qui est compliqué", a témoigné Yves Kouassi, gérant d’une cabine téléphonique située à proximité du pont piéton à Derrière-Warf dans la commune de Port-Bouët (sud d'Abidjan).

Pour réduire les risques d’accident de la circulation, le gouvernement ivoirien a fait construire plusieurs ponts piétons dans des communes dont Adjamé, Yopougon et Port-Bouët. Mais les destinataires de ces ouvrages bravent le danger en traversant les voies expresses à pied.

A Derrière Warf et plus précisément au carrefour de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, Naminata Ouattara et sa sœur Fatim, en compagnie de leurs trois enfants dont l’âge varie entre trois et sept ans, préfèrent quant à elles confier leur sort au Seigneur: "C’est Dieu qui fait tout. Il y a longtemps qu’on traverse ici sans qu’il n’y ait d’accident".

"C’est trop long et fatiguant d’aller faire tout ce tour sur le pont", s'est défendu Kouyaté Lassina, ouvrier dans une entreprise de la place. A peine descendu de l’autobus, il s’est engagé sur cette voie, à quelques cinq mètres du pont.

Selon Koné Tiégbè, fonctionnaire à la retraite, c’est le signe de l’insouciance. "Comment peut-on traverser une voie express avec trois enfants sous la main alors que le pont est à deux mètres ?", s’est-il interrogé, craignant que le pire puisse arriver "même si tout s’est bien passé jusqu’à présent".

La paresse et l’insouciance ne semblent pas les seules causes de ce désamour. Il y a aussi les risques d’agression. Selon Koné Mamadou, "il y a quelques mois, (son) frère cadet qui est étudiant a été agressé vers 19 h alors qu’il revenait du campus".

En dépit de cela, certains sont "soulagés" à l’image de Jean Allié, vendeur de jus de fruit, qui arrive à atteindre la plage sans se faire "renverser par un chauffard"

LKO
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