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Art et Culture Publié le lundi 1 août 2016 | AIP

Les ressortissants de Yézimala (Bondoukou) appelés à participer massivement au "Songô" ou la fête du maïs

© AIP Par DR
Le maïs fortement demandé sur le marché, selon l`OCPV
Abidjan - L’équipe de cadres œuvrant à perpétuer le "Songô" ou la fête du maïs à Yézimala (Bondoukou), à travers sa vulgarisation et son appropriation par les jeunes générations, appellent tous les fils et filles de la localité à prendre part à l’édition 2016 prévue pour s’ouvrir samedi, l’apothéose étant projetée pour le 8 août.

« Je demande à tous les fils et filles de Yézimala de venir, c’est leur fête. Quel que soit l’endroit où ils se trouvent qu’ils se rendent disponibles pour que nous puissions nous réjouir ensemble », a lancé, lors d’un entretien, lundi, à l’AIP, le premier responsable de l’équipe, Pascal Koauakou Sié.

Célébration historique, typique et exclusive à la communauté Koulango de la localité de Yézimala, dans le département de Bondoukou, le Songô se déroule chaque année, début août, en prélude à la Fête de l’Igname. Des cadres du village, pour perpétuer cet événement qu’ils disent séculaire, ont décidé d’en faire un festival piloté par un commissariat général que préside M. Kouakou Sié.

« Nous avons constaté que la plupart des célébrations traditionnelles ont disparu, mais cette fête, nos parents y sont accrochés. Il nous faut les aider pour que cette tradition soit connue par nos enfants mais également au niveau national », a-t-il fait remarquer entre autres.

Sié Kouakou et son équipe entendent également faire de Yézimala une destination touristique à travers la vulgarisation de sa « fête du maïs séculaire ». C’est pourquoi Côte d’Ivoire Tourisme est associée à la première édition de ce qui est désormais le festival de "Songô", a-t-il relevé.

L’objectif des promoteurs du festival de Songô est aussi de faire de l’événement un moment de retrouvailles et de communion des fils et filles de Yémizala à l’instar de la paquinou en pays Baoulé. « Aujourd’hui les Baoulé ont créé paquinou autour de la Pâques qui n’existe pourtant pas dans leur tradition. Or la fête du Songô a toujours existé et est rattachée à Yézimala », a-t-il fait observer.

Le « Songô », tire sa dénomination de la déformation de « San Go » ou « San Gohou » qui signifie « la sœur du chef est entrée vivante sous terre ». la fête commémore la disparition mystérieuse de la sœur du fondateur du village qui s’appelait Sawalé San Gboko. Dans les temps anciens, elle se déroulait sur une semaine au cours de laquelle les travaux champêtres étaient suspendus. Elle s’achevait par la sortie d’une danse dénommée « Djoba », rappelle-t-on.

Dans le cadre de l’objectif de vulgarisation de l’événement, il est prévu cette année plusieurs innovations dont la construction d’un village « Songô » pour la circonstance, la levée du drapeau du « Songô », un Cross populaire, du cyclisme, des défilés et danses traditionnelles, un tournoi de football, un concours miss et un concours culinaire.

kg/ask
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