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Société Publié le samedi 6 août 2016 | APA

L’UE et l’Intercoton financent la délimitation de 8500 hectares de territoires villageois en Côte d’Ivoire

Abidjan (Côte d'Ivoire) - L’Organisation interprofessionnelle agricole de la filière coton de Côte d’Ivoire (Intercoton) et l’Union Européenne (UE) à travers le projet de l’action d’accélération de l’application de la loi relative au domaine rural dans le bassin cotonnier ivoirien vont financer la délimitation de 8500 hectares de terre repartis entre 17 villages du département de Mankono (Centre-Nord).

Ce projet pilote qui va prendre fin en octobre 2018, vise à terme l’immatriculation et l’acquisition de certificat et de titre foncier pour les terres agricoles du bassin cotonnier ivoirien.

Selon le coordonnateur adjoint du projet de l’action d’accélération de l’application de la loi relative au domaine rural dans le bassin cotonnier ivoirien, Maxime Kra Konan, la mise en application de la loi sur le foncier rural dans les zones productrices de coton va contribuer à la pérennisation de cette culture industrielle.

Car selon lui, ‘’avec les pressions foncières à Mankono précisément, on se dit que si les propriétaires terriens qui louent leurs terres à nos producteurs ont des titres fonciers, cela veut dire qu’ils pourront désormais passer des baux ruraux sur ces terres, ce qui va permettre à nos producteurs de travailler tranquillement et sereinement’’.

Ce projet vise également toujours selon M.Konan, à travers l’application de la loi sur le foncier rural, de trouver une réponse à la problématique des conflits éleveurs-agriculteurs.

Pour contribuer à la vulgarisation de cette loi No 98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine du foncier rural, l’Intercoton a organisé mercredi et jeudi à Bouaké, un atelier de formation en direction des responsables des radios locales et des comités d’écoute et de veille du bassin cotonnier ivoirien, afin que ceux-ci servent de courroie de transmission auprès des populations rurales.

Selon le coordonnateur adjoint de ce projet, la pérennisation de la culture du coton est forcément liée à la loi sur le foncier rural qui stipule que mêmes les terres des territoires villageois doivent être sécurisées avec un certificat foncier.

La connaissance et les objectifs de la loi No 98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural, la procédure de délivrance du certificat foncier et la délimitation des territoires des villages sont entre autres quelques modules qui ont été dispensés au cours de cet atelier par le Directeur départemental de l’agriculture et du développement rural de Botro, Kotchily Gnuan.

Depuis le 13 septembre 2013 le législateur a accordé dix autres années aux propriétaires terriens afin qu’ils se mettent en règle.

CK/ls/APA
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