x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 19 août 2016 | AIP

Côte d’Ivoire/ Propriété intellectuelle : collectivités locales et opérateurs économiques de San Pedro invités à protéger les produits du terroir

San Pedro – Une équipe de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (OIPI) en mission de sensibilisation et de formation à la protection des produits du terroir, mercredi et jeudi à San Pedro, a exhorté les autorités administratives, les élus des collectivités locales et opérateurs économiques de la région à valoriser et protéger les produits du terroir, afin d’en faire de véritables sources de richesses et de développement des localités.

Les autorités préfectorales et municipales, les conseillers régionaux et opérateurs économiques de San Pedro, ont été invités à utiliser les procédés d’indications géographiques et les marques collectives spécifiques aux localités pour une meilleure protection des produits propres à leur terroir. Les indications géographiques et les marques collectives sont, a-t-on expliqué, « des signes utilisés pour désigner et commercialiser des produits industriels, agricoles et artisanaux ».

Pour la Côte d’Ivoire, le Coordonnateur des services techniques de l’OIPI, Kouamé Alexis, a noté que le pagne baoulé, spécifique à la région du centre, le maïs violet de Katiola aux caractéristiques propres à cette localité, le café et le riz de la région des montagnes à l’Ouest, aux saveurs spécifiques à cette région, sont quelques-uns des produits locaux que le gouvernement veut aider à valoriser et labéliser comme l’attiéké (couscous de manioc) de Côte d’Ivoire.

Les autorités locales de San Pedro et les opérateurs économiques ont été encouragés à sélectionner des produits aux caractéristiques propres à la région, afin de les faire connaître et organiser les opérateurs économiques autours de ces produits, de sorte à constituer un ou des consortiums pour produire et commercialiser lesdits produits qu’ils doivent faire protéger auprès de l’OIPI. Les procédures à suivre ont été indiquées lors de la formation.

Le système d’indications géographique et de marques collectives, a souligné Kouamé Alexis, permet de sélectionner au niveau d’une localité des produits qui ont une spécificité et une unicité qui les distinguent des autres produits du même genre dans la localité, de sorte à donner à ces produits une valeur ajoutée pour mieux les vendre en prenant soin de les protéger auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) par le biais de l’OIPI.

Un exemple de protection par indication géographique, a-t-on rappelé, est le cas du Champagne en France, où la qualité d’un vin mousseux de la localité de Champagne a permis de le labéliser et d’en faire un vin prisé pour les grandes occasions. Il est fabriqué dans cette localité avec, en plus de la hausse du prix, des retombées touristiques pour cette localité de la France.

jmk/akn/ask
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ