Les choses semblent aller dans le sens des responsables de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (Esatic) qui s’opposent à la construction d’une poissonnerie dans les locaux de l’établissement. Un détour, hier sur le site litigieux nous a permis de constater le passage des engins du ministère de la Construction et de l’urbanisme. Les bâtiments qui avaient commencé à prendre forme ont tous été démolis. Selon des indiscrétions, le ministère de la Construction qui a signifié à l’opérateur économique qu’il ne dispose pas d’un permis de construire dûment délivré par ses services, a procédé à la destruction des travaux engagés. Des informations recueillies çà et là, il ressort d’ailleurs que l’Etat a décidé de récupérer son patrimoine jusqu’au dernier cm2. Ce qui sous-entend que les acquéreurs des lots sur l’espace dont l’Esatic revendique la propriété seront certainement dédommagés. Et l’établissement pourra, comme le souhaitent ses dirigeants, jouir de tout son espace en vue de son extension. En tout cas, la récupération de tous les lots du km4, Boulevard de Marseille, site de l’Esatic, cadre, à n’en point douter avec la vision du directeur de l’établissement, Konaté Adama..
PAUL KOFFI
PAUL KOFFI
