Le chef de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a répondu à ses détracteurs qui lui reprochent d’être trop jeune pour la fonction présidentielle et de faire preuve d’impatience pour une telle ambition, d’avoir simplement “figé (son) âge’’, dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.
“Certains ont figé mon âge en croyant que j’ai toujours 30 ans. Je n’ai plus 30 ans’’, a-t-il affirmé dans une vidéo de 2mn 20 s diffusée sur facebook, dans laquelle on le voit assis face à des chefs traditionnels, reconnaissables par leurs apparats.
Selon certains internautes, c’était le 14 août 2016, lors d’une rencontre à Dabou où le président de l’Assemblée nationale avait effectué une visite.
Dans un langage décontracté et peu protocolaire, il explique à l’assistance, sa conception de la politique.
“Trouver des gens désintéressées des questions matérielles, pécuniaires, des gens qui malgré les tentations restent loyaux et fidèles, en ce 21e siècle, c’est rare !’’, a-t-il déclaré d’entrée.
Et de poursuivre : “Comme si la politique était l’art de la roublardise, de la trahison. Je suis de ceux qui considèrent que la politique doit se nourrir d’une dose de valeurs d’intégrité et de vérité’’.
Abordant le chapitre des ambitions présidentielles que la presse et de nombreux Ivoiriens ne cessent de lui prêter, M. Soro, s’offusque presque des critiques qui lui reprochent d’être "un ambitieux impatient" voulant brûler les étapes.
C’est que l’homme est devenu secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) à l’âge de 23 ans, chef rebelle à 30, ministre d’État à 31, Premier ministre à 34 et Président de l’Assemblée nationale à 40 ans.
“Il y a des mauvaises langues en me voyant ici qui disent ah Guillaume est trop pressé ! Il veut devenir président. Il est jeune ! (…) Quand je prenais les armes en 2002, j’étais plus jeune que maintenant’’, a-t-il lancé.
Pour lui, ses détracteurs ont simplement “figé (son) âge’’ dans le temps.
Serge Alain KOFFI
“Certains ont figé mon âge en croyant que j’ai toujours 30 ans. Je n’ai plus 30 ans’’, a-t-il affirmé dans une vidéo de 2mn 20 s diffusée sur facebook, dans laquelle on le voit assis face à des chefs traditionnels, reconnaissables par leurs apparats.
Selon certains internautes, c’était le 14 août 2016, lors d’une rencontre à Dabou où le président de l’Assemblée nationale avait effectué une visite.
Dans un langage décontracté et peu protocolaire, il explique à l’assistance, sa conception de la politique.
“Trouver des gens désintéressées des questions matérielles, pécuniaires, des gens qui malgré les tentations restent loyaux et fidèles, en ce 21e siècle, c’est rare !’’, a-t-il déclaré d’entrée.
Et de poursuivre : “Comme si la politique était l’art de la roublardise, de la trahison. Je suis de ceux qui considèrent que la politique doit se nourrir d’une dose de valeurs d’intégrité et de vérité’’.
Abordant le chapitre des ambitions présidentielles que la presse et de nombreux Ivoiriens ne cessent de lui prêter, M. Soro, s’offusque presque des critiques qui lui reprochent d’être "un ambitieux impatient" voulant brûler les étapes.
C’est que l’homme est devenu secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) à l’âge de 23 ans, chef rebelle à 30, ministre d’État à 31, Premier ministre à 34 et Président de l’Assemblée nationale à 40 ans.
“Il y a des mauvaises langues en me voyant ici qui disent ah Guillaume est trop pressé ! Il veut devenir président. Il est jeune ! (…) Quand je prenais les armes en 2002, j’étais plus jeune que maintenant’’, a-t-il lancé.
Pour lui, ses détracteurs ont simplement “figé (son) âge’’ dans le temps.
Serge Alain KOFFI
