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Économie Publié le mercredi 31 août 2016 | Notre Voie

Amédée Tiékoura (Pdg Oulaï Group) : Nous ne faisons pas de blanchiment d’argent

«Nous ne faisons pas de blanchiment d’argent et n’avons pas créé une micro-finance. Le groundfunding a fait ses preuves aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Même au Sénégal, il connaît de beaux jours et sauve les populations», s’est défendu M. Amédée Tiékoura Oulaï Pdg de la société The Oulaï Group Inc. Il a convié, vendredi dernier, au siège de son entreprise sis à Abidjan-Cocody-7ème Tranche, la presse pour débattre de ses activités.
Selon lui, son groupe présent dans plusieurs activités est de droit américain mais a une vision panafricaine des affaires. Il a été créé dans l’Etat de Virginie (Etats-Unis) en mars 2014. Il dit être rentré au pays en mars 2015 pour l’implanter et en développer les activités. Et qu’il a opté pour le financement participatif (le groundfunding) axé sur les récompenses. Il est parti du fait qu’en Afrique, on fait le groundfunding, mais uniquement au niveau des funérailles. «Mon but est d’amener les peuples africains à aller au-delà de simples assistances funéraires pour aboutir à la réalisation de projets fiables et viables. En Côte d’Ivoire, il existe un vide juridique sur le groundfunding, qui est pourtant une chance pour l’Afrique. Nos difficultés ont été accentuées par la réticence des populations à cause du choc causé par le phénomène des placements d’argent qui a dévasté l’économie de beaucoup de familles. Nos autorités, vu tout cela, nous ont demandé d’arrêter nos activités en Côte d’Ivoire, nous accusant, entre autres reproches, d’être dans les faits une micro-finance et de blanchir de l’argent», a relevé le Pdg. Et de souligner : «Je vais partir vers les autorités pour qu’ensemble, nous étudiions le retour du groundfunding. Entretemps, j’ai une alternative pour continuer à aider nos clients en Côte d’Ivoire et en Afrique. Avec la mise en place de programmes agréés par l’Etat ivoirien». Il a donc révélé qu’il ne fait pas que le groundfunding. «Nous sommes dans le transit, l’agriculture avec la production du riz pour supporter la Côte d’Ivoire dans ses efforts pour pallier l’autosuffisance alimentaire. Nous avons aussi un département immobilier avec un programme de 800 logements à Songon que nous venons de lancer. Nous avons, en outre, le département OuLaï Académie qui forme les jeunes ioiriens en entrepreneuriat et OuLaï Technologie (avec des services en informatiques et en technologie)», a-t-il estimé. Il n’a pas omis de mettre en avant ses perspectives. «Nous avons en projet la création de la fondation OuLaï et ses fonds d’urgence. Cette fondation va se lancer dans des projets humanitaires, des projets de levée de fonds. Nous prévoyons aussi de créer un fonds d’auto-emploi pour éradiquer ou à défaut réduire le taux de chômage en Côte d’Ivoire». Il a fait remarquer que «nous avons un secteur privé faible avec un taux d’entrepreneuriat de 12%. Nous avons adopté un système d’économie de partage et la promotion de l’entrepreneuriat de masse».
Constatant que les populations sont responsables du fait que les taux d’intérêt des banques sont élevés en Afrique, M. Oulaï a décidé de développer une politique de l’auto-emploi pour «donner l’occasion aux populations de s’intéresser aux banques et les rendre liquides. Nous allons les mobiliser pour qu’elles s’intéressent aux structures bancaires». Pour l’heure, il est en train de plancher sur la mise en vente de cartes bancaires prépayées Visa.

Marcellin BOGUY
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