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Société Publié le jeudi 15 septembre 2016 | Abidjan.net

Enseignement Supérieur/ Des organisations syndicales de grandes écoles demandent la reprise du BTS 2016

© Abidjan.net Par DR
Enseignement Supérieur: point de presse des organisations syndicales de grandes écoles
Aux termes des épreuves orales et écrites du BTS 2016, des organisations syndicales des grandes écoles, à savoir FETEP-CI, FNEPT-CI, CEGEPT-CI sont montées au créneau le mercredi 14 septembre, pour dénoncer au cours d’un point de presse des « irrégularités ».
Ces organisations estudiantines demandent la reprise du BTS 2016, tout en remettant en cause son organisation qui a souffert d’une «inexpérience et de plusieurs erreurs de la part de ses nouveaux acteurs ».

Dans leur déclaration, ils ont dressé un tableau sombre du dysfonctionnement du déroulement du BTS 2016. La première étape des inscriptions en ligne s’est avérée caduque à travers la saturation de réseau MTN, le code d’inscription attribué à certains étudiants ne fonctionnait pas, le manque d’information, certains codes d’inscription attribués à plusieurs étudiants à la fois, certains étudiants étaient obligés de payer deux fois le code, l’inaccessibilité du site et les délais trop courts des inscriptions.

La seconde étape de l’enrôlement biométrique a affiché ses limites En outre, le constat est on ne peut plus alarmant avec l’omission parfois d’enregistrement des empreintes d’autres candidats, l’ inadéquation du calendrier des examens ne permettant pas l’enrôlement de tous les étudiants sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui bien entendu n’a pas été sans conséquence: de nombreux reports intempestifs constatés du délai de cette opération.

La troisième étape, celle du retrait des convocations, a fait preuve de défaillance notoire à divers niveaux. En effet, quelque 30 000 candidats et plusieurs enseignants n’ont pu obtenir leurs convocations pour prendre part effectivement aux examens. Et le comble, de nombreux étudiants, non des moindre, des candidats officiels ont été surpris de se voir affecter dans des villes de l’intérieur pour la composition. Des omissions flagrantes sur les convocations sont avérées. Ce sont notamment celles relatives aux centres de composition (écrit ou oral ), aux épreuves pratiques et orales, aux dates de passage de l’examen.

« Il faut signifier qu’à la fin des opérations d’inscription en ligne et d’enrôlement biométrique, nous étions à près de 70 000 candidats, malheureusement le comité d’organisation a publié 46 000 candidats » a déclaré Kouassi Ibrahim, Secrétaire général du FNEPT-CI.

Quant aux épreuves orales et écrites. ce fut la confusion totale. Et oui, comment comprendre des changements de centre pour des candidats qui se sont faits le jour-j, l’absence de professeurs qui arrivaient avec un retard considil a été constaté un cafouillage total. Des changements de centre qui se sont faits le jour-j, l’absence de listing affiché dans les centres et des professeurs, avec un grand retard dans le démarrage. Point n’est besoin de mettre à nu les erreurs remarquées au cours des épreuves d’étude de cas entrainant un arrêt de la composition, la transmission d’épreuves sans le code des matières ni l’intitulé des filières. On a aussi noté dans la foulée de sérieuses anomalies compromettantes sur le terrain de la composition. Il y’avait entre autres, la situation malheureuse de certains étudiants n’ayant pu composer faute de code-barres permettant d’identifier leurs copies, l’acheminement à moto des épreuves écrites par des agents des forces de l’ordre dans les centres, un grand retard et décalage horaire dans le démarrage des épreuves sur toute l’étendue du territoire national durant la période des écrits entrainant inéluctablement des fuites et la tricherie en masse fuites et la tricherie.

A ce sombre tableau, s’ajoutent les tristes réalités des corrections avec, à la clé, des copies rejetées faute de code-barres, des intercalaires non identifiés, des codes-barres de certaines feuilles décollés, le manuel de procédure non conforme aux règles de délibération d’un examen supérieur et un comité non reconnu qui ne peut valider un diplôme supérieur en lieu et place d’une direction accréditée.

Au regard de ce bilan néfaste et accablant de l’organisation du BTS 2016 par des novices, Kouasssi Ibrahim, SG national du Forum national des élèves et étudiants de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire, a radicalisé sa position en invitant ses camarades à rester mobilisés.

« Nous interpellons l’Etat de Côte d’Ivoire, les parents des étudiants, la société civile pour réclamer la reprise du BTS 2016 et sa délocalisation à la DORES qui est l’entité institutionnelle habilitée à organiser et à proclamer les résultats du BTS et à délivrer les certificats d’admissibilité et le diplôme du BTS. Nous appelons tous nos camarades à rester mobilisés et que si rien n’est fait, nous pensons que nous allons radicaliser la lutte jusqu’à ce que justice soit rendue » a-t-il martelé.

La présentation des réformes du BTS 2016, visant à sécuriser et à crédibiliser ledit examen avait été initiée par la Ministre de tutelle, Ly Ramata Bakayoko, le 25 avril 2016, à l’amphithéâtre du District, à l’Université Félix Houphouët Boigny (UFHB). Suite au refus du cabinet du ministère d’accorder une audience aux organisations syndicales des Grandes écoles pour échanges sur les points de la réforme du BTS en question, ils avaient entrepris une grève de 72 heures, du 1er au 03 juin qui a abouti à une audience forcée que leur a accordée la tutelle. De cette rencontre, toutes les garanties avaient été prises par les deux parties pour assurer un bon déroulement du BTS 2016. Mais hélas, grande a été la désolation de ces étudiants, car le BTS 2016 a été entaché d’insuffisance, d’d’irrégularités criardes et sans précédent.

JA
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