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Société Publié le samedi 24 septembre 2016 | APA

UEMOA/dégradation des routes : les Etats s’engagent à l’application du règlement communautaire au plus grand tard le 1er février 2017

Les pays de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), le Ghana et la Guinée, se sont engagés vendredi soir à Cotonou, à la mise en application du règlement communautaire sur l'harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l'essieu des véhicules lourds au plus grand tard, le 1er février 2017.

"Les ministres des infrastructures et des transports routiers de l'UEMOA, ont réaffirmé leur engagement à appliquer intégralement et concomitamment le règlement communautaire du 16 décembre 2005 en impliquant l'ensemble des acteurs évoluant dans le secteur des transports, au plus grand tard, le 1er février 2017", indique la déclaration dite de Cotonou, publié à l'issue de la réunion des ministres sectoriels de l'UEMOA.

Adopté en décembre 2005, par le conseil des ministres de l'UEMOA, le règlement relatif au contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l'essieu dans ses Etats membres dont la mise en application devait être effective le 16 décembre 2007 a pour objectif d'éviter la dégradation anormale des routes.

Ainsi, selon les dispositions de ce règlement, tous les véhicules de plus de 51 tonnes de poids total à la charge (PTAC) sont sanctionnés par le paiement de 20.000 F cfa par tonne de surcharge pour le transport national et 60.000 F cfa pour le transport international. En plus de la sanction, les services compétents procèdent au délestage de la surcharge aux frais de son propriétaire.

Selon Augustin Tompieu Zouo, commissaire chargé du département de l'aménagement du territoire communautaire et des transports de l'UEMOA, la non application des dispositions de ce règlement communautaire a pour conséquence la surcharge routière dans notre espace qui est à l'origine, des dégradations précoces de nos routes ; l'insécurité routière, mais aussi, le coût de transport élevés pour la collectivité.

"Chaque jour nous perdons un pan important de notre patrimoine routier et des vies humaines pour la non application des dispositions de ce règlement communautaire. De même des infrastructures conçues pour durer plus de 15 ans ne durent dans les cas extrêmes que quelques mois à moins du cinquième de leur durée de vie normale et de ce fait , notamment de la surcharge routière", a-t-il souligné.
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