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Politique Publié le mercredi 28 septembre 2016 | Le Nouveau Réveil

Réinstallé à l’Ugtci / Joseph Ebagnerin révèle: « J’ai été victime d’une conspiration »

Lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue, le jeudi dernier, Joseph Ebagnerin est revenu sur la crise judiciaire qui secoue l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) dont il est le secrétaire général. Réinstallé dans les locaux de l’Union d’où il avait été délogé, le mardi 02 août dernier par l’équipe d’Adé Mensah et de Mme Vleï Suzanne, il a fait cette déclaration : « j’ai été victime d’une conspiration, car mes adversaires ont trouvé le moyen de tromper la justice ». Et de poursuivre : « J’ai une copie du procès verbal faisant état de la combine de dame Vleï Suzanne entre mes mains. Si la Cour suprême avait réellement tranché, on n’aurait plus à être convoqué. Le 04 octobre prochain, nous avons également la Chambre judiciaire qui, elle, va s’en référer au ministère public parce que nous venons par devant elle le 08 décembre 2016 » a déclaré Joseph Ebagnerin. Selon lui, « c’est par une affaire inventée de studio que Mme Vléï Suzanne et ses sbires ont réussi à avoir l’adhésion de la justice pour les expulser des locaux de l’Ugtci ». Le jour de sa réinstallation en présence de la police nationale, Joseph Ebagnérin, parlant de ses adversaires, avait dénoncé que « des personnes se sont installées sans titre de droit, notamment dame Vléï, Adé Mensah et autres. Cela fait un mois et demi. A la limite, c’est un braquage, parce que l’activité syndicale est sur la base de textes. Ils font de la rébellion à la loi.» Lui et son équipe disent être prêts pour aller aux Congrès, afin d’élire le secrétaire général légitime de l’Ugtci et de mettre fin à cette crise qui dure des années. L’origine de la crise remonte en 2012, suite à l’organisation d’un Congrès qu’il a été reproché à Adé Mensah d’avoir fait reporter. Joseph Ebagnérin en a rappelé quelques séquences. « On se retrouve à 500 congressistes. On était là, les 11 et 12 juillet 2012, on décide ensemble de la tenue d’un Congrès, les 6 et 7 septembre. Advenu le 04, monsieur Adé décide, à lui tout seul, de reporter le Congrès. Là, on n’est plus dans le cadre du parallélisme des formes. Mieux, il est allé, le premier, au tribunal, pour tenter d’avoir une ordonnance qui a fait l’objet d’une rétractation. On a un Congrès qui est souverain. Alors, on a pris nos responsabilités.» a retracé le syndicaliste.
JB KOUADIO et Deborah D
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