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Société Publié le lundi 3 octobre 2016 | Xinhua

Côte d’Ivoire : la principale université publique paralysé par une grève des enseignants

© Xinhua Par ISSOUF SANOGO
Université de Cocody : le calvaire des étudiants aux arrêts de bus.
Jeudi 16 mai 2013. Abidjan. Après les cours, les étudiants de l`Université Félix Houphouët-Boigny doivent patienter dans une longue file d`attente avant d`avoir accès aux bus.
L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la principale université publique de Côte d’Ivoire, est paralysée depuis lundi par une grève des enseignants, a constaté lundi matin Xinhua.

Plusieurs salles étaient closes sur le campus universitaire, certaines ouvertes mais sans enseignants.
Des étudiants déambulaient dans les allées et devisaient tranquillement, dans l’espoir que la situation se normalise.

Des enseignants du cycle supérieur avaient lancé la semaine dernière une grève "illimitée" pour des revendications salariales.

Selon le porte-parole de la section de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire Mamadou Diallo, les enseignants ont décidé d’observer un arrêt de travail à partir de lundi pour réclamer le paiement total des heures complémentaires de l’année académique 2014-2015, estimées à plus de trois milliards FCFA (environ cinq millions d’euros).

"En attendant le paiement du reliquat des heures complémentaires, nous avons décidé de tout arrêter c’est-à-dire les cours, les soutenances et autres, à partir du lundi 3 octobre", a indiqué M. Diallo.

A en croire les enseignants mécontents, seulement 20% des heures complémentaires 2014-2015 sont payés à ce jour.

Ils affirment ne pas comprendre que ce montant dû au titre de l’année universitaire précédente ne soit pas totalement apuré, alors que l’année académique 2014-2015 tire à sa fin.

Les enseignants qui ont décidé de marquer un arrêt de travail "jusqu’à satisfaction de leurs réclamations" exigent également le paiement des primes de recherche du 3e trimestre (2016), évaluées à 1,3 milliard FCFA (environ deux millions d’euros).

Plusieurs parents d’étudiants ont plaidé pour de franches discussions entre gouvernement et enseignants du supérieur, afin d’éviter une nouvelle "perturbation grave" de l’année scolaire et universitaire.
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