x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 12 octobre 2016 | AIP

Côte d’Ivoire / Mise en place d’une plateforme pour dire « NON » à la nouvelle Constitution

© AIP Par DR
Le candidat Konan Kouadio Siméon (KKS)
Abidjan – Candidat indépendant à la présidentielle de 2010 et à celle de 2015, Konan Kouadio Siméon dit « KKS » a lancé, mercredi, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau, une plateforme dite « pour la réconciliation et la paix » regroupant la société civile, des organisations de jeunesse, de femmes, des syndicats et partis politiques en vue d’une action concertée pour dire « NON » à la nouvelle Constitution et à une nouvelle République « par principe » et non pour la forme et le fond.

« Il s’agit de mobiliser tous les Ivoiriens pour dire NON avec toutes les dispositions légales et légitimes au projet de loi d’une nouvelle Constitution (…) en adoptant une position commune avec l’ensemble de ceux qui disent NON », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse en présence de députés ayant voté NON, des chefs religieux et du fils de l’ancien président, Michel Gbagbo.

Président d'Initiatives pour la paix (IPP), il estime que le projet n’a pas recueilli l’assentiment de toutes les forces vives du pays comme il se devait, « du début à la fin », à un moment où la réconciliation entre les Ivoiriens n’est pas encore établie « contrairement aux affirmations » du président de la République, Alassane Ouattara.

Cette plateforme se veut donc un creuset de réflexion et d’actions pour la paix et la réconciliation qui engagera des actions pour le changement à travers un large consensus pour un nouveau contrat social et une nouvelle République en « réunissant toutes les conditions d’un changement démocratique ».

«Il faut arrêter la dérive et engager la paix véritable en dégageant le pays de l’œil du cyclone», a-t-il lancé, appelant à «des assises nationales sur la réconciliation», parce que si les Ivoiriens étaient véritablement réconciliés, «on aurait fait mieux avec un budget qui avoisine 6 000 milliards F CFA».

Puisque « les mêmes causes provoquent les mêmes effets », il estime que « la Constitution ne devait pas être traitée avec légèreté et condescendance » parce que « quelque soit la véracité de la cause préjudicielle de la rébellion, ses conséquences ont été tragiques ».

L'Assemblée nationale a adopté mardi en plénière, le projet de réforme de la Constitution porté par le président Alassane Ouattara avec 239 voix pour sur un total de 249 votants, huit contre, deux abstentions et un absent. Le texte devrait être définitivement validé par un référendum fin octobre.

(AIP)

aaa/kam
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ