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Politique Publié le lundi 17 octobre 2016 | AFP

Côte d’Ivoire: l’opposition appelle à manifester jeudi contre la nouvelle Constitution

© AFP Par DR
Politique nationale: Mamadou Koulibaly président du Lider (liberté et démocratie pour la République)
Abidjan - L'opposition ivoirienne réunie dans "un front de refus" a appelé lundi à manifester jeudi pour demander "le retrait pur et simple" de la nouvelle Constitution, une "entreprise hasardeuse" voulue par le président Alassane Ouattara.

"Nous appelons à une marche du refus de l'humiliation du peuple ce jeudi" contre la nouvelle Constitution, a déclaré Mamadou Koulibaly, ancien président de l'Assemblée nationale, lors d'une conférence e presse.

M. Koulibaly, était entouré de Aboudramane Sangaré, un "frondeur" du Front populaire ivoirien (FPI -opposition), Danielle Boni Claverie (ancienne ministre et opposante), Konan Kouadio Siméon, ancien candidat à la présidentielle, et de nombreux élus locaux pour "appeler le chef de l'Etat à faire preuve de sagesse en retirant son projet de Constitution".

"La nouvelle Constitution est funeste et dangereuse" a affirmé M. Sangaré, déplorant un "projet de désaccord et de rupture sociale".

Vendredi, l'opposition ivoirienne avait annoncé qu'elle boycotterait le référendum du 30 octobre sur la nouvelle Constitution, un projet "rétrograde, démagogique et monarchique".

"Nous sommes dans la voie du boycottage", a lancé au nom de l'Alliance des forces démocratiques de Côte d'Ivoire (AFD-CI) Pascal Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), fondé par l'ancien président Laurent Gbagbo. Le FPI tendance Abou Drahamane Sangaré, l'aile dure du parti, qui est en rupture avec la présidence du FPI, avait déjà appelé au boycottage.
Selon M. Ouattara, le projet permettra d'en finir avec l'"ivoirité" en clarifiant notamment les conditions d'éligibilité à la présidence de la République.

En outre, il prévoit la création d'un poste de vice-président, "élu en même temps" que le président, et d'un Sénat, dont un tiers des membres sont nommés par le président. Il prévoit aussi l'institutionnalisation de la chambre des rois et chefs traditionnels et une extension des compétences du Conseil économique et social.
ck/glr
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