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Politique Publié le jeudi 20 octobre 2016 | L’expression

Adoption de la nouvelle Constitution, référendum du 30 octobre : Touré Mamadou met les présidents des jeunesses communales en mission

© L’expression Par JB
Adoption de la nouvelle Constitution, référendum du 30 octobre : Touré Mamadou met les présidents des jeunesses communales en mission
Mercredi 19 octobre 2016. Abidjan. En marge de la pré-campagne qui bat son plein pour l’adoption de la nouvelle Constitution, Touré Mamadou, conseiller technique du président de la République en charge de la jeunesse et des sports a rencontré les présidents des jeunesses communales de Côte d’Ivoire pour échanger avec eux, sur les enjeux de la nouvelle loi fondamentale. Photo : Touré Mamadou, conseiller technique du président de la République en charge de la jeunesse et des sports.
La salle des fêtes de la mairie de Yopougon a refusé du monde hier. En marge de la pré-campagne qui bat son plein pour l’adoption de la nouvelle Constitution, Touré Mamadou, conseiller technique du président de la République en charge de la jeunesse et des sports a rencontré les présidents des jeunesses communales de Côte d’Ivoire pour échanger avec eux, sur les enjeux de la nouvelle Constitution. Sans employer la langue de bois, le jeune collaborateur du chef de l’Etat a échangé avec les présidents des jeunesses communales venus des principales villes du pays comme Daloa, Korhogo, Abengourou, Issia, Bouaké, Daoukro, Odienné, Adzopé etc et aussi et surtout en présence des leaders de jeunesses des communes du district d’Abidjan. Au terme d’un débat axé autour du thème « Place de la jeunesse dans la nouvelle Constitution », Touré Mamadou et les présidents des jeunesses communales sont parvenus à la conclusion selon laquelle la nouvelle Constitution répond aux aspirations actuelles de la jeunesse et garantit celles des générations à venir. C’est pourquoi le Conseiller du président a mis tous ces leaders de jeunesses en mission pour expliquer le bien-fondé de la nouvelle Loi fondamentale aux autres jeunes du pays. Dans une approche pragmatique, le conférencier est revenu avec force détail et des arguments solides, sur les changements majeurs intervenus de la nouvelle Loi fondamentale. Il s’agit entre autre de la modification de l’article 35, la création d’un poste de vice-président, la création d’un Sénat, la constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle etc. Sur la question spécifique du Sénat qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, le conseiller du président a levé un coin du voile sur la méthode que la Constitution confère au président de la République pour nommer le 1/3 des membres du Sénat « Il est vrai que le tiers des sénateurs sera nommé par le président de la République. Mais la Constitution a prévu le profil des sénateurs. », a éclairé le conseiller. Sur la question sensible de la non limitation de l’âge qui continue de courroucer une frange de la jeunesse, Touré Mamadou a eu, là aussi, des réponses qui ont convaincu les jeunes qui n’ont pas manqué d’arracher des applaudissements dans la salle. « Pour l’honnêteté et la vérité historique, c’est Marcoussis qui a voulu la non limitation de l’âge. Sur cette question de limite de l’âge, en tant que conseiller chargé de la jeunesse du président, j’ai été à maintes reprises interpellé. Les gens se disent qu’on ne peut pas demander aux aînés de faire la place aux jeunes et tolérer en même temps qu’il n’y ait plus de limitation dans l’âge. Mais le fait de limiter ou pas l’âge n’est pas une garantie de la promotion de la jeunesse. Dans les 25 millions d’habitants, on ne peut qu’avoir un seul président. Et même si l’on limitait l’âge à 50 ans, rien n’empêche un président de 50 ans de s’entourer de de personnes de 75 ou 90 ans. Dans ce pays, nous sommes tous témoins des rôles joués par Bédié et Ouattara pendant la crise. Bédié et Ouattara ont usé de sagesse pour éviter le pire à la Côte d’Ivoire. Sur ce point, nous n’avons aucune garantie que si c’étaient des personnes de 50 ans, celles-ci allaient avoir la même sagesse pour gérer cette situation. La bataille pour la promotion des jeunes, ce n’est pas dans la limitation d’âge. Aux Etats Unis et en Grande Bretagne, il n’y a pas de limitation d’âge. Mais on a eu dans ces pays, des présidents et des Premiers ministres qui avaient moins de 50 ans. Faisons confiance à la démocratie et à la capacité de jugement du peuple. Le vrai combat que nous devons mener, c’est celui de la responsabilisation de la jeunesse. Et le président de la République a ouvert la voie en nommant des membres du Gouvernement et des conseillers à moins de 35 ans. La limitation de l’âge ne concerne que le poste de président de la République. Ne nous trompons donc pas de combat. Il faut que dans nos partis politiques, l’on fasse la place aux jeunes. Plus on aura des jeunes dans les appareils politiques et dans l’administration, plus on aura des jeunes compétents qui pourront compétir à tous les postes de responsabilités », a recommandé l’invité des présidents des jeunesses communales. Sur la marche des pro-Gbagbo prévue pour ce jeudi matin, le Conseiller du président s’est voulu très incisif. « Il est vrai que nous sommes dans un Etat démocratique qui garantit la liberté de manifester en respectant les règles établies. Mais quand des gens disent qu’ils vont rester dans la rue pour toujours, c’est qu’ils sont dans un projet insurrectionnel. Etre leader politique n’est pas une prime à l’impunité. Ceux qui rêvent d’un scénario comme celui du Burkina Faso rêvent debout. Mais nous, nous ne rêvons pas, nous sommes dans la réalité et la réalité c’est que les Ivoiriens aspirent au développement. Avec le président Ouattara, nous travaillons pour apporter des réponses aux préoccupations des Ivoiriens », a indiqué Touré Mamadou. Sur la dernière sortie d’Odette Lorougnon qui fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux, Touré Mamadou a ramené les propos haineux de l’ancienne présidente des femmes du Fpi au président du Fpi. « Nous avons tous suivi ces propos dangereux d’Odette Lorougnon. Et au regard de ce que cette dame a dit, nous disons que Affi N’Guessan devait être le premier à soutenir la nouvelle Constitution parce que dans la guéguerre pour le contrôle du Fpi, il a été traité d’apatride. Si c’était des personnes comme Odette Lorougnon qui devaient déterminer qui peut être candidat à la présidentielle en Côte d’Ivoire, Affi ne serait jamais candidat dans ce pays parce qu’aux yeux de ses propres camarades politiques, il n’est pas ivoirien. Affi N’Guessan gagnerait donc à soutenir le projet de nouvelle Constitution. Mais il faut que l’opposition quitte dans la logique des marches pour venir aux débats », a invité le conférencier qui avait à ses côtés Bakayoko Nouho, président de la jeunesse communale de Yopougon et le député Doumbia Yaya qui représentait le maire Gilbert Koné Kafana à cette grande rencontre et qui est largement revenu sur l’ambiance qui a prévalu à l’assemblée nationale pour l’adoption du projet de nouvelle Constitution.
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