Bouaké (Côte d'Ivoire) - Le gouvernement Japonais à travers l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Etat de Côte d’Ivoire, ont initié, vendredi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan), un séminaire de formation, pour partager avec l’ensemble des autres régions du pays, les modèles développés et les expériences acquises dans le cadre du projet pilote dénommé, Projet de développement des ressources humaines pour le renforcement de l’administration locale dans les zones Centre et Nord de la Côte d’Ivoire (PCN-CI).
Renforcer les capacités des agents et fonctionnaires de l’administration locale et développer des modèles de systèmes de fourniture de services de base à travers la mise en œuvre de projets pilotes sont entre autres quelques objectifs clés du PCN-CI.
Pour le représentant pays de la JICA, Iimura Tsutomu, l’idée principale de ce projet qui a coûté 3,8 milliards de FCFA est de lutter contre les disparités et améliorer les services sociaux de base auprès des populations vivant dans les zones qui ont connu des crises en passant par le renforcement des capacités de leurs administrations locales.
Implémenté depuis novembre 2013 par la Côte d’Ivoire et le Japon, ce projet basé à Bouaké et dont la phase pilote se déroule dans toute la région de Gbêkê (Centre-Nord) a permis, selon son Directeur national, Raphaël Gbala Gnato de renforcer les capacités de près de 13 cadres ivoiriens au Japon et de former sur place plus de 200 personnes dans le cadre du Comité de gestion des écoles (COGES) et du Comité de gestion des points d’eau (CPGE).
Si pour M. Gnato, il y a eu un bon modèle qui a été élaboré dans la région de Gbêkê à travers ce projet, il reste cependant selon lui, ‘’le défi de son appropriation par la partie ivoirienne, en vue de son application dans les autres régions de Côte d’Ivoire’’.
Dans la même lancée, le Directeur de cabinet du ministère de l’éducation nationale, Kabran Assoumou a souhaité que ce projet ‘’structurant’’ qui prend fin en avril 2017 puisse avoir de la ‘’promotion’’ en devenant ‘’un programme’’ qui sera démultiplié à travers le pays.
En ce qui nous concerne, a-t-il indiqué, le ministère de l’éducation nationale ‘’a pu bénéficier de l’apport de ce projet à travers trois niveaux que sont le renforcement des capacités, la construction et la réhabilitation d’infrastructures scolaires’’.
‘’Il faut éduquer nos communautés à la prise en charge de l’école dans son entièreté (…) ce projet nous a permis de faire ces formations au bénéfice des acteurs’’ a conclu M. Assoumou.
Le PCN-CI a permis entre autres dans la région de Gbêkê, à la reconstruction/extension de 26 nouvelles salles de classes et 4 bureaux, à la réhabilitation de 9 salles de classes, plus de 2 bureaux, à la livraison de plusieurs mobiliers scolaires, à la réalisation de 29 pompes à motricité humaine, à la réhabilitation de 48 pompes hydrauliques, à la formation et à l’installation de 19 artisans réparateurs de pompes à hydrauliques villageoises…etc.
CK/ls
Renforcer les capacités des agents et fonctionnaires de l’administration locale et développer des modèles de systèmes de fourniture de services de base à travers la mise en œuvre de projets pilotes sont entre autres quelques objectifs clés du PCN-CI.
Pour le représentant pays de la JICA, Iimura Tsutomu, l’idée principale de ce projet qui a coûté 3,8 milliards de FCFA est de lutter contre les disparités et améliorer les services sociaux de base auprès des populations vivant dans les zones qui ont connu des crises en passant par le renforcement des capacités de leurs administrations locales.
Implémenté depuis novembre 2013 par la Côte d’Ivoire et le Japon, ce projet basé à Bouaké et dont la phase pilote se déroule dans toute la région de Gbêkê (Centre-Nord) a permis, selon son Directeur national, Raphaël Gbala Gnato de renforcer les capacités de près de 13 cadres ivoiriens au Japon et de former sur place plus de 200 personnes dans le cadre du Comité de gestion des écoles (COGES) et du Comité de gestion des points d’eau (CPGE).
Si pour M. Gnato, il y a eu un bon modèle qui a été élaboré dans la région de Gbêkê à travers ce projet, il reste cependant selon lui, ‘’le défi de son appropriation par la partie ivoirienne, en vue de son application dans les autres régions de Côte d’Ivoire’’.
Dans la même lancée, le Directeur de cabinet du ministère de l’éducation nationale, Kabran Assoumou a souhaité que ce projet ‘’structurant’’ qui prend fin en avril 2017 puisse avoir de la ‘’promotion’’ en devenant ‘’un programme’’ qui sera démultiplié à travers le pays.
En ce qui nous concerne, a-t-il indiqué, le ministère de l’éducation nationale ‘’a pu bénéficier de l’apport de ce projet à travers trois niveaux que sont le renforcement des capacités, la construction et la réhabilitation d’infrastructures scolaires’’.
‘’Il faut éduquer nos communautés à la prise en charge de l’école dans son entièreté (…) ce projet nous a permis de faire ces formations au bénéfice des acteurs’’ a conclu M. Assoumou.
Le PCN-CI a permis entre autres dans la région de Gbêkê, à la reconstruction/extension de 26 nouvelles salles de classes et 4 bureaux, à la réhabilitation de 9 salles de classes, plus de 2 bureaux, à la livraison de plusieurs mobiliers scolaires, à la réalisation de 29 pompes à motricité humaine, à la réhabilitation de 48 pompes hydrauliques, à la formation et à l’installation de 19 artisans réparateurs de pompes à hydrauliques villageoises…etc.
CK/ls
