Abidjan, Des jeunes de la cité de zone 4 remblais à Marcory, réunis au sein de l’association des jeunes résidents de zone 4 (AJREZO) ont protesté samedi contre la construction "illégale" d’un immeuble de sept étages.
«Il a été interdit à nos parents de construire des immeubles allant au-delà d’un duplex. Mais subitement nous constatons qu’un libanais est en train d’ériger un immeuble de sept étages à nos grand dam. Nous sommes contre cette manœuvre que nous jugeons illégale», s’est offusqué le président de l’AJREZO, Sylla Issiaka en compagnie de ses membres, devant le bâtiment en construction, sous des coups de sifflet, banderoles à la main.
L’un des membres de l’association, Yao Nicaise, étudiant en génie civile dénonce des risques d’effondrement parce que la zone serait inadéquate pour des constructions de hauts standings.
Le président des résidents, Konan Kouassi Jonas estime que cet immeuble qui survole son domicile expose l’intimité des membres de sa famille. Il a aussi confié que toutes les démarches entreprises auprès des autorités depuis 2014 pour freiner l’évolution de ce bâtiment ont échouées face au permis de construire délivré par le ministère de la construction et de l’urbanisme au libanais.
Le commissaire de police de la zone qui s’est rendu sur les lieux a demandé aux jeunes de se retirer pour emprunter la voie de la négociation.
(AIP)
bsb/kam
«Il a été interdit à nos parents de construire des immeubles allant au-delà d’un duplex. Mais subitement nous constatons qu’un libanais est en train d’ériger un immeuble de sept étages à nos grand dam. Nous sommes contre cette manœuvre que nous jugeons illégale», s’est offusqué le président de l’AJREZO, Sylla Issiaka en compagnie de ses membres, devant le bâtiment en construction, sous des coups de sifflet, banderoles à la main.
L’un des membres de l’association, Yao Nicaise, étudiant en génie civile dénonce des risques d’effondrement parce que la zone serait inadéquate pour des constructions de hauts standings.
Le président des résidents, Konan Kouassi Jonas estime que cet immeuble qui survole son domicile expose l’intimité des membres de sa famille. Il a aussi confié que toutes les démarches entreprises auprès des autorités depuis 2014 pour freiner l’évolution de ce bâtiment ont échouées face au permis de construire délivré par le ministère de la construction et de l’urbanisme au libanais.
Le commissaire de police de la zone qui s’est rendu sur les lieux a demandé aux jeunes de se retirer pour emprunter la voie de la négociation.
(AIP)
bsb/kam
