Le syndicat des enseignants de l’université de Korhogo (Nord de la Côte d'Ivoire), a annoncé, mardi la "suspension de l’arrêt de travail" entamé le 17 octobre pour protester contre l’agression d’un des leurs et la reprise des activités académiques mercredi a indiqué le secrétaire général dudit syndicat Frédéric Mobio à ALERTE INFO.
Le 16 octobre, des étudiants se réclamant du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, protestant contre la "détention abusive de leurs camarades" accusés d'avoir lynché un présumé voleur sur le campus, ont perturbé des compositions et "agressé" un enseignant qui surveillait des examens.
La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs, regroupant les professeurs de l’université de Korhogo (UPCG), a décidé mardi de “suspendre l’arrêt de travail jusqu’à nouvel ordre, suite à une déclaration du conseil de l’établissement visant à sanctionner les étudiants auteurs des agressions“, a affirmé M. Mobio à ALERTE INFO
Jeudi, un conseil extraordinaire de l’université s’est tenu et a décidé de “punir“ les étudiants “auteurs de ces agressions" et de les "traduire en conseil de discipline".
Depuis trois mois, une dizaine d’étudiants est en prison sans avoir été jugée après qu'un voleur a été "lynché sur le campus", a déclaré M. Mobio, déplorant que "malgré l’alerte qu’il a donnée au ministre de l’Enseignement supérieur, rien n’a été fait" pour éviter les évènements.
MIR
Le 16 octobre, des étudiants se réclamant du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, protestant contre la "détention abusive de leurs camarades" accusés d'avoir lynché un présumé voleur sur le campus, ont perturbé des compositions et "agressé" un enseignant qui surveillait des examens.
La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs, regroupant les professeurs de l’université de Korhogo (UPCG), a décidé mardi de “suspendre l’arrêt de travail jusqu’à nouvel ordre, suite à une déclaration du conseil de l’établissement visant à sanctionner les étudiants auteurs des agressions“, a affirmé M. Mobio à ALERTE INFO
Jeudi, un conseil extraordinaire de l’université s’est tenu et a décidé de “punir“ les étudiants “auteurs de ces agressions" et de les "traduire en conseil de discipline".
Depuis trois mois, une dizaine d’étudiants est en prison sans avoir été jugée après qu'un voleur a été "lynché sur le campus", a déclaré M. Mobio, déplorant que "malgré l’alerte qu’il a donnée au ministre de l’Enseignement supérieur, rien n’a été fait" pour éviter les évènements.
MIR
