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Société Publié le jeudi 3 novembre 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Lutte contre les traitements esclavagistes: Deux filles nigérianes remises à l’ambassade de leur pays d’origine

La ministre de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant, Euphrasie Kouassi Yao, représentée par son directeur de cabinet Kouakou Magel a procédé à la remise de Chinedu Deborah et Fjenawu Deborah, à l’ambassade du Nigéria en Côte d’Ivoire. Deux jeunes filles de nationalité nigériane étaient victimes d’exploitation sexuelle à Gagnoa. La cérémonie de remise des filles s’est tenue au cabinet dudit ministère à Abidjan-Plateau, le lundi 31 Octobre 2016. Venues en Côte d’Ivoire pour exercer les métiers de « coiffeuse et chanteuse», elles ont été, selon leurs dires, conduites dans le « Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire, où elles ont été contraintes à la prostitution ». Une chose que les deux filles disent avoir refusé avant de trouver refuge à la direction régionale de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant de Gagnoa où elles ont séjourné deux mois durant. Le représentant de la ministre Euphrasie Kouassi Yao, a réaffirmé la volonté du gouvernement ivoirien, à mettre fin à toutes formes de travail des enfants. A travers la mise en place d’un arsenal juridique et institutionnel notamment la création du Comité national de surveillance (Cns) des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants qui a pour mission de suivre et d’évaluer les actions gouvernementales en matière de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants. Poursuivant, il s’est dit « est heureux de la bonne collaboration avec l’ambassade du Nigéria qui permet la remise de ces enfants ». Sur sa lancée, il a affirmé que le ministère en fera de son cheval de bataille. « Le ministère de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant d’Euphrasie Kouassi Yao aura toujours les yeux ouverts et luttera contre ce phénomène de la traite des enfants et des hommes », s’est voulu clair Kouakou Magel, avant de révéler : « Hier soir (dimanche 30 Octobre, Ndlr), nous avons été informés d’une situation de traite d’enfants allant de 3 à 15 ans. Nous avons fait en sorte que ces enfants et la personne qui a été découverte en compagnie de ces enfants, personne incapable de produire les documents administratifs attestant des liens de parenté avec ces enfants, sont actuellement dans un commissariat ». L’engagement du gouvernement ivoirien de mettre fin à cette pratique a été salué de fort belle manière par Ogundemi Oluwole, le consul du Nigéria. « Cela est aussi un problème pour nous au Nigéria (…), c’est pourquoi, nous sollicitons une franche collaboration des autorités ivoiriennes pour y mettre fin », a-t-il indiqué, estimant être disponible à travailler sur la question. Poursuivant, il a soutenu que la loi doit s’appliquer à tous. « La loi c’est la loi, même si c’est un nigérian qui est impliqué dans le trafic, la loi doit s’appliquer à lui », a-t-il indiqué.

NY
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