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Politique Publié le lundi 7 novembre 2016 | Notre Voie

Législatives à Adzopé Sous-préfecture: Agnès Monnet confie Urbain Acho aux populations de Massandji

© Notre Voie Par DR
Agnès Monnet, Secrétaire Générale du FPI
« C’est votre fils, donc sa candidature est votre affaire ». La main gauche tenue fièrement et brandie en l’air. Acclamations des militantes et militants, cris d’approbation… Agnès Monnet, la secrétaire générale et porte-parole du Front populaire ivoirien (Fpi), a présenté Urbain Aka Acho, le candidat à la candidature du Fpi aux législatives à Adzopé sous-préfecture. C’était le samedi dernier, à la place publique de Massandji, village natal du candidat, dans le canton Annepé.
Mme Monnet a expliqué que le Fpi, fidèle à ses engagements et au respect des principes démocratiques, a décidé une fois de plus d’aller aux urnes en prenant part aux législatives de décembre prochain. Elle a souligné qu’en dépit des défis que connaît aujourd’hui le parti, il n’est pas question pour Pascal Affi N’Guessan et ses camarades d’abandonner la lutte. Au contraire, dira-t-elle, cette situation est un motif supplémentaire de motivation et de réarmement morale en vue de faire grandir la formation.
Évoquant l’actualité politique, Agnès Monnet a relevé que l’avant-projet de loi portant nouvelle Constitution est passé comme lettre à la poste, à l’hémicycle, parce que le parlement actuel est monocolore. «Nous y étions que nous aurons fait entendre notre voix», affirmait-t-elle.
La secrétaire générale du Front populaire ivoirien a martelé que le parti ne sortira pas la tête de l’eau en se renfermant sur soi.
La porte-parole du Fpi a demandé aux populations de Massandji de s’approprier la candidature de leur fils en faisant chorus autour de lui pour l’encadrer. «Si le parti le retient, son échec sera votre échec et sa victoire sera la vôtre. Faites en sorte qu’il réussisse», a-t-elle soutenu. Et d’ajouter que Urbain Aka Acho sera suppléé par Remi Aka, un originaire d’Ananguier.
Agnès Monnet a exhorté les uns et les autres à occuper le terrain. Elle a rappelé que la région d’Adzopé est un bastion du Fpi depuis 1990. Selon elle, les militants ont aujourd’hui la responsabilité de tout faire pour sauvegarder cet héritage en péril. «Vous savez qu’en 1990, le pays Akyé a adopté le Laurent Gbagbo et le Front populaire ivoirien. Aujourd’hui qu’il est injustement détenu, c’est le moment de lui témoigner votre soutien. Cela passe, ici, par l’élection de Acho aux législatives de décembre prochain », avancera-t-elle dans un tonnerre d’applaudissements.
L’ancienne maire d’Agou s’est voulue claire et précise. « Pascal Affi N’Guessan a décidé que partout où cela est possible, le Fpi présente des candidats. Celui qui vient ici en indépendant pour dire qu’il représente le Fpi, n’est pas Fpi. Celui qui est en liste, c’est bien Urbain Acho», soutiendra-t-elle.
Urbain Aka Acho a demandé aux militants de se souvenir de la grosse injustice à lui infligée dans les années 1990 pour son militantisme au Fpi. « Je suis militant Fpi depuis 1990. Et pour cela, vous avez été témoin de la sanction qui m’a été infligée. J’ai été radié de l’école. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité de défendre les couleurs du parti. Je compte sur vous », dira-t-il sur un ton plein d’émotions .

César Ebrokié
Envoyé spécial
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