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Afrique Publié le lundi 7 novembre 2016 | APA

Le potentiel agricole de l’Afrique est le plus grand au monde (Expert)

© APA Par DR
Moussa Seck, Président du Consortium panafricain de l’Agrobusiness et de l’Agroindustriel
Le Président du Consortium panafricain de l’Agrobusiness et de l’Agroindustriel, Moussa Seck, a confié dans un entretien à APA dans la capitale économique ivoirienne que «le potentiel agricole du continent africain est immense» mais préconise la «transformation des systèmes de production».

«Le potentiel agricole du continent africain est immense. C’est le plus grand au monde », a insisté l’expert Moussa Seck, très optimiste sur le fait que ce continent « nourrira le monde ».

« Il faut comprendre notre continent, le connaitre .L’Afrique est un continent vaste divisé en deux hémisphères exactement par l’équateur qui divise le monde en deux », a fait remarquer ce spécialiste, de passage à Abidjan dans le cadre de la 3ème édition de l'Africa Agri Forum.

Poursuivant, M. Seck a expliqué que «l’impact que l’équateur va avoir sur le continent sera au niveau de la forme et mais aussi permettra d’avoir plusieurs types de climats qui se complètent deux à deux».

« Quand par exemple au sud c’est-à-dire en Afrique du sud, on a l’été au Maroc vous avez l’hiver. En hiver ils vont produire des oranges, en été l’Afrique du sud va faire des raisins et 6 mois après c’est l’inverse », explique-t-il. Pour arriver à une auto-suffisance alimentaire d’ici 2025, «il faut transformer les systèmes de production », car relève-t-il «ceux que nous avons aujourd’hui ne sont pas viables ».

« Il faut apporter des outils de connaissance, faire le coaching, la formation, se regrouper en filière. Cela sera plus facile en coopérative avec des prestataires de service. Ce ne sont pas aux producteurs qu’il faut donner les tracteurs mais aux prestataires de service », propose le Président du Consortuim panafricain de l’agrobusiness et de l’agroindustriel pour qui l’agriculture « n’est pas de l’esclavage ».

A son avis, ce n’est pas normal « qu’un jeune agriculteur de 35 ans, producteur de riz puisse avoir l’air d’avoir 70 ans à cause des travaux champêtres dures ». «Il faut qu’une transformation majeure soit opérée. Nous mettons beaucoup d’argent dans les immeubles, les routes, mettons de l’argent dans l’agriculture », a conclu Moussa Seck .

SY/ls/APA
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