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Société Publié le mercredi 9 novembre 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Adoption du nouveau code forestier: Le ministère des Eaux et Forêts et ses partenaires ont planché sur la question

© L’intelligent d’Abidjan Par David Zamblé
La Première Dame, Dominique Ouattara comble de cadeaux les parents de Ruth Gbagbi
Vendredi 7 octobre 2016. Kpapekou. La Première Dame, Dominique Ouattara comble de cadeaux les parents de Ruth Gbagbi. Photo: M. Louis-André Dacoury-Tabley, Ministre des Eaux et Forêts
Le ministère des Eaux et Forêts a organisé en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers un atelier en vue de l’adoption par les parties prenantes des textes d’application de la loi 2014-427 du 14 juillet 2014 portant code forestier.
C’est dans un réceptif hôtelier dans la commune de Cocody que s’est tenu du jeudi 03 au vendredi 04 novembre 2016 l’atelier national sur le nouveau code forestier autour de 6 sessions. Soro Doplé, directeur de cabinet de Louis Dakoury Tabley, ministre des Eaux et Forêts : «Ce code contient plusieurs innovations relatives à la protection, à l’implication des populations, à la propriété de l’arbre, aux détenteurs de droits coutumiers des parcelles qui leurs appartiennent. Il organise et implique plus fortement les collectivités décentralisées, les mairies, les personnes physiques et morales dans le cadre de la reconstruction forestière. Il donne aux agents des Eaux et Forêts la qualité d’officier de police judicaire. Ce qui leur donne le droit de pouvoir faire des réquisitions, des constatations sur le terrain » a-t-il précisé. Ce nouveau code selon le N 2 du ministère prévoit une disposition pour le financement durable du patrimoine forestier : «Il institue pour le secteur forestier un mécanisme de financement pérenne ». Il a donné les raisons liées au retard accusé pour engager la réflexion depuis le vote de La loi 2014 : « il fallait nous organiser pour conduire sur une base consensuelle la plus large possible pour que l’ensemble des parties qui sont impliquées dans le cadre de la mise en œuvre puisse donner leur avis. A cela, s’ajoutent des problèmes de mobilisation de financement. Dans le code, les moteurs de la déforestation indiquent en premier lieu l’agriculture. Ensuite, il y a l’exploitation qui n’est pas rationnelle en ce sens qu’elle ne se fait pas sur une base soutenue d’un plan d’aménagement. Il y a aussi les infrastructures qu’on réalise dans le domaine rural qui contribuent aussi à la destruction de la forêt » a-t-il fait savoir.
Le Colonel Me Kouamé Martial, Chef composante C2D, appui institutionnel a relevé la nécessité de créer d’autres forêts par d’autres acteurs autre que l’Etat : « Nous attendons beaucoup du secteur privé et des collectivités décentralisées. On ne peut pas atteindre les 20 % du couvert forestier tel que souhaité par le gouvernement en tenant compte uniquement que domaine privé de l’Etat. Cela suppose qu’il y a des initiatives au niveau des privés qui doivent se prendre sur la base des forêts du pays. C’est pourquoi, ce nouveau code met l’accent sur la création de nouvelles forêts par les privés, les communautés rurales, les collectivités », a précisé Me Kouamé puis d’ajouter : «Il y a aussi le fait que les dispositions soient prises pour que le secteur forestier soit financé de façon durable à travers la mise en place d’un fonds forestier national qui permettra de mobiliser les ressources et faire en sorte que le reboisement se fasse dans les conditions beaucoup plus agréables pour les opérateurs privés ».

Ernest Famin
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