Le siège de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) accueille, à son siège, à Dakar, une conférence régionale axée sur la "volatilité financière, régulation macroprudentielle et croissance économique dans les pays à faible revenu". Cette rencontre de haut niveau entre dans le cadre d’une volonté de vulgariser les résultats d’un projet de recherche portant sur le même thème.
Présidée et ouverte par le gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Tiémoko Meyliet Koné, la conférence régionale met l’accent sur "la compréhension des effets de la volatilité financière sur la croissance économique" ainsi que de peser les conséquences de la réglementation financière dans les pays de l’Afrique du Sud du Sahara.
Dans son allocution d’ouverture, Monsieur Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO a loué cette initiative qui, selon lui, permettra de mesurer l’impact des mesures de réglementation contraignantes sur les économies africaines. "Le principal défi à relever réside dans les conséquences d’une forte réglementation financière sur la croissance et l’activité économique, surtout dans les pays en développement", a-t-il souligné.
Les travaux du projet de recherche ont été portés, outre la BCEAO qui a été associée à l’initiative, par des acteurs issus de l’Université de Manchester, des membres de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI) et du Centre d’Études et de Recherches sur le développement international (CERDI).
Le professeur Patrick Guillomont, président de la FERDI indique que les travaux qui ont duré deux ans ont été centrés sur l’étude des risques pouvant résulter de chocs exogènes. Il s’agit de trouver des moyens pour permettre d’éviter la transmission d’une instabilité à l’intérieur d’une économie.
"Il faut que les politiques macroéconomiques soient menées avec prudence pour essayer de compenser les chocs. C’est ce que fait le système financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sous la conduite de la BCEAO pour que des garanties soient données sur les dépôts, la meilleure information soit communiquée sur la situation des banques et que tout risque puisse être prévenu", a explique Pr Guillommont qui ajoute "qu’il n’est pas possible d’empêcher les risques mais les conséquences des risques peuvent être empêchées."
Cette rencontre revêt un intérêt majeur pour la BCEAO. Les résultats des recherches vont "permettre d’apprécier le dispositif de surveillance macroprudentielle en vigueur et d’explorer des voies pour son amélioration."
Présidée et ouverte par le gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Tiémoko Meyliet Koné, la conférence régionale met l’accent sur "la compréhension des effets de la volatilité financière sur la croissance économique" ainsi que de peser les conséquences de la réglementation financière dans les pays de l’Afrique du Sud du Sahara.
Dans son allocution d’ouverture, Monsieur Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO a loué cette initiative qui, selon lui, permettra de mesurer l’impact des mesures de réglementation contraignantes sur les économies africaines. "Le principal défi à relever réside dans les conséquences d’une forte réglementation financière sur la croissance et l’activité économique, surtout dans les pays en développement", a-t-il souligné.
Les travaux du projet de recherche ont été portés, outre la BCEAO qui a été associée à l’initiative, par des acteurs issus de l’Université de Manchester, des membres de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI) et du Centre d’Études et de Recherches sur le développement international (CERDI).
Le professeur Patrick Guillomont, président de la FERDI indique que les travaux qui ont duré deux ans ont été centrés sur l’étude des risques pouvant résulter de chocs exogènes. Il s’agit de trouver des moyens pour permettre d’éviter la transmission d’une instabilité à l’intérieur d’une économie.
"Il faut que les politiques macroéconomiques soient menées avec prudence pour essayer de compenser les chocs. C’est ce que fait le système financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sous la conduite de la BCEAO pour que des garanties soient données sur les dépôts, la meilleure information soit communiquée sur la situation des banques et que tout risque puisse être prévenu", a explique Pr Guillommont qui ajoute "qu’il n’est pas possible d’empêcher les risques mais les conséquences des risques peuvent être empêchées."
Cette rencontre revêt un intérêt majeur pour la BCEAO. Les résultats des recherches vont "permettre d’apprécier le dispositif de surveillance macroprudentielle en vigueur et d’explorer des voies pour son amélioration."