Le trajet Abidjan-Lagos se fera en moins de ‘’15h00 de route’’ après la réalisation de l’autoroute, a appris APA, lors de la deuxième réunion statutaire 2016 du Comité directeur de l’Organisation du corridor Abidjan-Lagos (OCAL) ouverte, jeudi, à Abidjan pour faire le bilan des actions menées et donner les orientations pour le prochain semestre.
L’Organisation du corridor Abidjan-Lagos (OCAL) une organisation intergouvernementale mise en place par les cinq pays que sont le Nigeria, la Côte d’Ivoire, Ghana, le Togo et le Bénin.
Dans l’encrage intentionnel, le Conseil d’administration est assurée par le Nigéria, la Vice-présidence revient au Ghana, quand la Côte d’Ivoire s’occupe du Secrétariat exécutif au siège de l’Organisation au Bénin.
La rencontre d’Abidjan s’inscrit dans le cadre de la réunion ‘’rotative du Conseil d’administration de pour valider les activités qui sont passées et essayer de donner des orientations pour le prochain semestre’’, a expliqué dans un entretien à APA, le Secrétaire exécutif de l’OCAL, l’Ivoirien Idrissa Koné en marge de la cérémonie d’ouverture présidée par la ministre ivoirienne de la santé et de l’hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie.
‘’La réunion d’Abidjan est symbolique’’, a-t-il souligné, rappelant que ‘’le corridor Abidjan-Lagos est aujourd’hui un corridor très important pour l’économie et l’intégration de la sous-région’’.
En 2013, à l’initiative du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, les dirigeants des cinq pays concernés ont adopté l’idée de la construction d’une autoroute deux fois trois voies.
‘’Quand cette autoroute va finir dans trois à cinq ans, on mettra à peine dix heures à quinze heures pour rallier Lagos à Abidjan’’, a poursuivi M. Koné précisant que le financement des études est déjà acquis grâce à la Banque africaine de développement (BAD).
Sous l’impulsion du ministre ivoirien des infrastructures économiques, Patrick Achi, le Comité de pilotage mise en place pour les travaux et ‘’tombé’’ léthargie, s’est réuni la semaine dernière pour ‘’relancer le processus’’.
‘’Abidjan est vraiment la plaque tournante de l’intégration régionale. La volonté politique du gouvernement ivoirien est très réaffirmée’’, s’est félicité Idrissa Koné qui a par ailleurs évoqué la situation financière de l’OCAL.
‘’Quand je prenais fonction il y a deux ans, tous les Etats avaient des arriérés de cinq ans. Aujourd’hui aucun Etat n’a d’arriérés. Nous sommes dans la contribution 2016 et il y a deux pays (la Côte d’Ivoire et le Togo) qui ont payé’’, a poursuivi M. Koné fondant l’espoir que ‘’d’ici décembre tous les pays vont payer’’.
‘’Les pays s’acquittent de leur contribution, peut-être que ce n’est pas suffisant par rapport aux enjeux, mais on y travaille’’, a-t-il conclu.
En Afrique de l’Ouest, les principaux axes migratoires s’étendent du nord vers le sud entre les pays enclavés et les pays côtiers. De l’Est vers l’Ouest se trouve le Corridor Abidjan-Lagos qui relie cinq pays côtiers.
La politique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la libre circulation des ressortissants de ses pays membres a fortement contribué à l’augmentation des migrations sur les voies principales.
Bien qu’étant reconnus comme nécessaires pour le développement économique de la région, ces mouvements de personnes dans le Corridor de migration peuvent aussi accélérer la transmission des IST et de l’infection par le VIH. Ce corridor est confronté à plusieurs barrières physiques et non tarifaires le rendant peu compétitif par rapport aux autres corridors.
Les conclusions des recherches internationales ont identifié une nette corrélation entre les mouvements migratoires et les maladies, en particulier des Infections sexuellement transmissibles (IST), VIH compris. Des analyses sur les déplacements en Afrique de l’Ouest ont identifié des activités de commerce du sexe le long des principaux couloirs de migration de la région.
En réponse à ces entraves, l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL), fut créée en 2002 par une déclaration commune des Chefs d’Etat des cinq membres avec l’appui de la Banque mondiale et l’ONUSIDA.
LS/APA
L’Organisation du corridor Abidjan-Lagos (OCAL) une organisation intergouvernementale mise en place par les cinq pays que sont le Nigeria, la Côte d’Ivoire, Ghana, le Togo et le Bénin.
Dans l’encrage intentionnel, le Conseil d’administration est assurée par le Nigéria, la Vice-présidence revient au Ghana, quand la Côte d’Ivoire s’occupe du Secrétariat exécutif au siège de l’Organisation au Bénin.
La rencontre d’Abidjan s’inscrit dans le cadre de la réunion ‘’rotative du Conseil d’administration de pour valider les activités qui sont passées et essayer de donner des orientations pour le prochain semestre’’, a expliqué dans un entretien à APA, le Secrétaire exécutif de l’OCAL, l’Ivoirien Idrissa Koné en marge de la cérémonie d’ouverture présidée par la ministre ivoirienne de la santé et de l’hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie.
‘’La réunion d’Abidjan est symbolique’’, a-t-il souligné, rappelant que ‘’le corridor Abidjan-Lagos est aujourd’hui un corridor très important pour l’économie et l’intégration de la sous-région’’.
En 2013, à l’initiative du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, les dirigeants des cinq pays concernés ont adopté l’idée de la construction d’une autoroute deux fois trois voies.
‘’Quand cette autoroute va finir dans trois à cinq ans, on mettra à peine dix heures à quinze heures pour rallier Lagos à Abidjan’’, a poursuivi M. Koné précisant que le financement des études est déjà acquis grâce à la Banque africaine de développement (BAD).
Sous l’impulsion du ministre ivoirien des infrastructures économiques, Patrick Achi, le Comité de pilotage mise en place pour les travaux et ‘’tombé’’ léthargie, s’est réuni la semaine dernière pour ‘’relancer le processus’’.
‘’Abidjan est vraiment la plaque tournante de l’intégration régionale. La volonté politique du gouvernement ivoirien est très réaffirmée’’, s’est félicité Idrissa Koné qui a par ailleurs évoqué la situation financière de l’OCAL.
‘’Quand je prenais fonction il y a deux ans, tous les Etats avaient des arriérés de cinq ans. Aujourd’hui aucun Etat n’a d’arriérés. Nous sommes dans la contribution 2016 et il y a deux pays (la Côte d’Ivoire et le Togo) qui ont payé’’, a poursuivi M. Koné fondant l’espoir que ‘’d’ici décembre tous les pays vont payer’’.
‘’Les pays s’acquittent de leur contribution, peut-être que ce n’est pas suffisant par rapport aux enjeux, mais on y travaille’’, a-t-il conclu.
En Afrique de l’Ouest, les principaux axes migratoires s’étendent du nord vers le sud entre les pays enclavés et les pays côtiers. De l’Est vers l’Ouest se trouve le Corridor Abidjan-Lagos qui relie cinq pays côtiers.
La politique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la libre circulation des ressortissants de ses pays membres a fortement contribué à l’augmentation des migrations sur les voies principales.
Bien qu’étant reconnus comme nécessaires pour le développement économique de la région, ces mouvements de personnes dans le Corridor de migration peuvent aussi accélérer la transmission des IST et de l’infection par le VIH. Ce corridor est confronté à plusieurs barrières physiques et non tarifaires le rendant peu compétitif par rapport aux autres corridors.
Les conclusions des recherches internationales ont identifié une nette corrélation entre les mouvements migratoires et les maladies, en particulier des Infections sexuellement transmissibles (IST), VIH compris. Des analyses sur les déplacements en Afrique de l’Ouest ont identifié des activités de commerce du sexe le long des principaux couloirs de migration de la région.
En réponse à ces entraves, l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL), fut créée en 2002 par une déclaration commune des Chefs d’Etat des cinq membres avec l’appui de la Banque mondiale et l’ONUSIDA.
LS/APA