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International Publié le vendredi 11 novembre 2016 | AIP

Les régions du Kabadougou et du Tchologo à la COP22 pour des échanges d’expériences et la pérennisation de leurs acquis

Marrakech - Le Kabadougou et le Tchologo (Côte d’Ivoire) sont à la 22ème conférence internationale sur le climat pour des échanges d’expériences et capitaliser les acquis, ont exprimé à l’AIP, M. Koné Souleymane, président du Conseil régional du Kabadougou et Dr Koné Issiaka, président de la Commission Relations extérieures et Coopération décentralisée au Conseil régional du Tchologo.

Deux raisons fondent la participation du Kabadougou à la COP22, selon M. Koné, expliquant que « la première, c’est qu’il s’agit d’une rencontre sur des enjeux mondiaux et d’actualité parce que le changement climatique concerne chacun de nous aussi bien au plus haut niveau que dans nos hameaux. »

A ce rendez-vous, a-t-il dit, « nous échangeons avec des pays, des structures qui ont de l’expérience en la matière, nous enquérir de l’évolution des recherches dans le domaine de l’atténuation des effets des dérèglements climatiques (…), afin de les appliquer au niveau national jusqu’au plus bas niveau de nos régions et villages. Cette rencontre pour nous est primordiale. »

La 2ème raison, a fait savoir le président du Conseil régional du Kabadougou, est qu’il s’agit du premier sommet mondial qui se déroule au niveau africain, et le Maroc est un pays privilégié pour la Côte d’Ivoire compte tenu des liens multiséculaires qui existent entre ces deux pays, et venir au Maroc c’est… pour apprendre le maximum de choses, afin d’aller traduire cela sur le terrain, partager notre propre expérience en la matière ».

« Le Kabadougou connait une progression en terme d’intensité pluviométrique, alors qu’on parle de déficit. Il faut voir quelle est l’attitude à tenir pour améliorer cette intensité au fil des ans, parce que nous avons connu de gros déficits par le passé. Il en est de même pour ce qui concerne la couverture végétale. Nous étions dans une zone végétale qui s’approchait beaucoup plus de la savane herbeuse que arborée. Aujourd’hui dans nos zones, avec un certain nombre de techniques culturales et également avec la préservation de la nature, nous sommes dans des zones de forêts à Dioulatièdougou, Fengolo et Minignan », a-t-il ajouté.

Le président du Conseil régional estime que « c’est quelque chose de très positif pour pouvoir pérenniser ces acquis dans le temps, et ceci ne peut se faire qu’avec la connaissance, et nous sommes venus échanger pour avoir beaucoup de connaissances et appliquer les décisions et bien sûr influer au niveau mondial sur les décisions à partir de nos décisions propres. »

Pour Dr Koné issiaka, « il se trouve que nous avons certaines cultures pérennes au niveau de la région, le Néré, le Karité qui connaissent une sorte de décroissance au niveau de la production en terme de quantité, mais aussi en terme de qualité. (…). Aujourd’hui nous découvrons que ce sont les effets induits et pervers du changement climatique. C’est dans ce cadre que selon la vision du président de notre Conseil régional, Koné Lassina Kardozi, nous sommes venus à l’effet de nous frotter à toutes les structures qui existent et qui parlent des effets du changement climatique, de manière à pouvoir capitaliser un ensemble de connaissances et de rencontres en terme d’experts que la région se fera fort d’inviter à ce qu’ils viennent nous aider à mieux asseoir notre plan stratégique de développement durable. »

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