L’Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Hiroshi Kawamura, a dévoilé jeudi la volonté du gouvernement ivoirien de "collecter 3.000 armes légères" d’ici à fin 2017, lors d’une cérémonie à Yamoussoukro, la capitale politique.
Après "la première phase (du désarmement) débutée en 2012 et qui s’est achevée en 2015 par la collecte de près de 100.000 armes, 400.000 munitions et plus de 2.000 grenades, (…), l’objectif visé par cette deuxième phase (qui s’étend jusqu’en 2017) est la collecte de 3.000 armes et 100.000 munitions", a révélé M. Kawamura.
Une opération qui "nécessite l’union et la synergie d’actions (…) de tous, sans exception", selon le président de la Commission nationale en charge de la lutte contre les armes légères et de petits calibres (ALPC), Kouadio Yao.
Pour M. Yao, "nous constituons des potentielles victimes directes ou indirectes du fléau causé par les ALPC, surtout avec ce niveau de terrorisme jamais égalé dans l’histoire contemporaine" de la Côte d’Ivoire.
"C’est en vue de la réussite de cette opération de collecte que des équipements de bureau et des engins roulants ont été remis à cinq commissions déconcentrées" dirigées par le corps préfectoral et les chefs communautaires, des villes d’Abengourou (Est), Soubré (centre-ouest), Ouangolodougou, Tengrela, Minignan (Nord), a-t-il précisé.
Depuis plus d’une décennie, la Côte d’Ivoire connait une période d’instabilité marquée par plusieurs crises militaro-politiques, dont celle postélectorale de 2000, la partition du pays par une rébellion armée en 2002 et la crise postélectorale d’avril 2011 qui a fait officiellement 3.000 morts.
ATI
Après "la première phase (du désarmement) débutée en 2012 et qui s’est achevée en 2015 par la collecte de près de 100.000 armes, 400.000 munitions et plus de 2.000 grenades, (…), l’objectif visé par cette deuxième phase (qui s’étend jusqu’en 2017) est la collecte de 3.000 armes et 100.000 munitions", a révélé M. Kawamura.
Une opération qui "nécessite l’union et la synergie d’actions (…) de tous, sans exception", selon le président de la Commission nationale en charge de la lutte contre les armes légères et de petits calibres (ALPC), Kouadio Yao.
Pour M. Yao, "nous constituons des potentielles victimes directes ou indirectes du fléau causé par les ALPC, surtout avec ce niveau de terrorisme jamais égalé dans l’histoire contemporaine" de la Côte d’Ivoire.
"C’est en vue de la réussite de cette opération de collecte que des équipements de bureau et des engins roulants ont été remis à cinq commissions déconcentrées" dirigées par le corps préfectoral et les chefs communautaires, des villes d’Abengourou (Est), Soubré (centre-ouest), Ouangolodougou, Tengrela, Minignan (Nord), a-t-il précisé.
Depuis plus d’une décennie, la Côte d’Ivoire connait une période d’instabilité marquée par plusieurs crises militaro-politiques, dont celle postélectorale de 2000, la partition du pays par une rébellion armée en 2002 et la crise postélectorale d’avril 2011 qui a fait officiellement 3.000 morts.
ATI