En Côte d’Ivoire, huit jeunes sur dix rêvent d’aller en occident, mais pas par des moyens conventionnels, a déploré, samedi soir, à Abidjan Yacouba Sangaré, Coordonnateur du Festival Ciné Droit Libre (CDL) dont la huitième édition s’est achevée dans la capitale économique ivoirienne.
La cérémonie de clôture de ce Festival qui s’est déroulé pendant une semaine à Abidjan et banlieue sous le thème, «Droit de vivre: luttons contre l’extrémisme violent et l’immigration clandestine» a été l’occasion pour le coordonnateur du Festival, Yacouba Sangaré de se prononcer sur le phénomène de la traversée de la méditerranée par des jeunes africains à la recherche de l’eldorado en occident.
« Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, huit jeunes sur dix rêvent d’aller en occident, mais pas par des moyens conventionnels. Des réseaux de passeurs se développent et malheureusement le voyage est périlleux» a déploré Yacouba Sangaré.
Poursuivant, M. Sangaré également journaliste culturel a exhorté les jeunes qui rêvent d’aller en Europe, l’eldorado pour eux, « d’y aller mais par les moyens conventionnels ».
« Si vous n’avez pas de visas cela ne sert à rien d’aller dans une embarcation qui peut chavirer » à tout moment, a conseillé M. Sangaré, annonçant que la 9ème édition du Festival sera présente au sein de l’espace universitaire.
Les organisateurs de cette 8ème édition du Festival de droits humains Ciné Droit Libre (CDL) qui s’est achevée à l’Institut Goethe d’Abidjan, ont marqué leur satisfaction quant à « la qualité des débats ».
« On retient une chose, la qualité des débats. On a remarqué que les gens ont participé aux débats avec beaucoup d’enthousiasme, les débats étaient passionnés, très forts sur des questions brulantes de l’heure comme l’indemnisation des victimes, le terrorisme », s’est réjoui le Président de Ciné Connexion, initiateur en Côte d’Ivoire du Festival Ciné Doit Libre (CDL) Yacouba Sangaré.
Pour lui, « la discussion est déjà un pas vers la sensibilisation (…) les gens ont pris le temps de développer des débats ». «L’extrémisme violent ne concerne pas seulement que des attentats terroristes.Les violences politiques c’est aussi de l’extrémisme violent », a confié à APA Yacouba Sangaré.
« On veut que les gens se fassent leur propre idée. Plus on parle d’un sujet, ça soigne. Notre idée c’est d’amener les gens à parler après les films très engagés présentés », a-t-il conclu.
Ouvert le vendredi 11 novembre dernier, la 8ème édition s’est achevée après une semaine de projetions de 25 films « pour dire Non à l’extrémisme violent, l’immigration clandestine et à l’exploitation des enfants ».
Conférences publiques, formations, débats, sensibilisation, prestations artistiques ont marqué "Ciné Droit Libre" qui a comme objectif de promouvoir et de défendre les droits humains ainsi que la liberté d’expression à travers le cinéma.
Il se tient chaque année dans 4 pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Burkina Faso, le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire.
SY/ls/APA
La cérémonie de clôture de ce Festival qui s’est déroulé pendant une semaine à Abidjan et banlieue sous le thème, «Droit de vivre: luttons contre l’extrémisme violent et l’immigration clandestine» a été l’occasion pour le coordonnateur du Festival, Yacouba Sangaré de se prononcer sur le phénomène de la traversée de la méditerranée par des jeunes africains à la recherche de l’eldorado en occident.
« Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, huit jeunes sur dix rêvent d’aller en occident, mais pas par des moyens conventionnels. Des réseaux de passeurs se développent et malheureusement le voyage est périlleux» a déploré Yacouba Sangaré.
Poursuivant, M. Sangaré également journaliste culturel a exhorté les jeunes qui rêvent d’aller en Europe, l’eldorado pour eux, « d’y aller mais par les moyens conventionnels ».
« Si vous n’avez pas de visas cela ne sert à rien d’aller dans une embarcation qui peut chavirer » à tout moment, a conseillé M. Sangaré, annonçant que la 9ème édition du Festival sera présente au sein de l’espace universitaire.
Les organisateurs de cette 8ème édition du Festival de droits humains Ciné Droit Libre (CDL) qui s’est achevée à l’Institut Goethe d’Abidjan, ont marqué leur satisfaction quant à « la qualité des débats ».
« On retient une chose, la qualité des débats. On a remarqué que les gens ont participé aux débats avec beaucoup d’enthousiasme, les débats étaient passionnés, très forts sur des questions brulantes de l’heure comme l’indemnisation des victimes, le terrorisme », s’est réjoui le Président de Ciné Connexion, initiateur en Côte d’Ivoire du Festival Ciné Doit Libre (CDL) Yacouba Sangaré.
Pour lui, « la discussion est déjà un pas vers la sensibilisation (…) les gens ont pris le temps de développer des débats ». «L’extrémisme violent ne concerne pas seulement que des attentats terroristes.Les violences politiques c’est aussi de l’extrémisme violent », a confié à APA Yacouba Sangaré.
« On veut que les gens se fassent leur propre idée. Plus on parle d’un sujet, ça soigne. Notre idée c’est d’amener les gens à parler après les films très engagés présentés », a-t-il conclu.
Ouvert le vendredi 11 novembre dernier, la 8ème édition s’est achevée après une semaine de projetions de 25 films « pour dire Non à l’extrémisme violent, l’immigration clandestine et à l’exploitation des enfants ».
Conférences publiques, formations, débats, sensibilisation, prestations artistiques ont marqué "Ciné Droit Libre" qui a comme objectif de promouvoir et de défendre les droits humains ainsi que la liberté d’expression à travers le cinéma.
Il se tient chaque année dans 4 pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Burkina Faso, le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire.
SY/ls/APA
