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Sport Publié le lundi 21 novembre 2016 | L’Héritage

Angbo Isaac (Président de la Fijda) : “Ma priorité, c’est la maison du judo”

Président de la Fédération ivoirienne de Judo et disciplines assimilées depuis 2006, Angbo Isaac a été plébiscité (94, 11%) par ses pairs le 15 août 2016 au Comité national Olympique lors de l’Assemblée générale élective de la Fijda. Pour ce nouveau mandat de quatre ans, Angbo Isaac ambitionne de laisser en héritage une maison de judo non sans omettre les athlètes auxquelles il promet des stages de perfectionnement dans la perspective des Jeux Olympiques de 2020.

Comment vous sentez- vous après votre réélection à la tête de la Fijda ?
D’aplomb pour repartir pour ce nouveau mandat. Corriger les erreurs du passé pour sortir en 2020 avec un judo plus fort et plus uni.

Qu’entendez-vous par corriger les erreurs du passé
Mais c’est déjà la lutte interne au judo qu’on n’a pas su gérer. Les erreurs au premier mandat qui était seul contre tous. Au deuxième mandat, les appels du pied, ils ne veulent pas. Aujourd’hui, j’ai tout fait pour que la cohésion puisse être de rigueur parce qu’on a besoin de ça pour être plus fort.

Quelles sont vos priorités pour ce 3ème mandat ?
Ma priorité, c’est la maison du judo, c’est un challenge que je voudrais relever. C’est vraiment l’Héritage que je voudrais laisser au judo ivoirien.

En 2020, on aura les Jo. Quels plans avez-vous mis en place ?
En janvier, on vous dira quel est le plan qu’on a mis en place. Mais on a déjà dix athlètes qui partent au centre de haut niveau en Hongrie. C’est déjà voir qu’est-ce que j’aurai comme financement pour pouvoir me projeter en 2020. Mais gardons encore le silence sur ce sujet. Car c’est un objectif, qui est assujetti à beaucoup de financements.

Pourquoi avoir choisi Me Bailly comme vice- président ?
C’est la fidélité. Me Bailly, c’est l’un des plus fidèles. On était ensemble en équipe, au lycée. Je pense que vous ne donnerez jamais votre couteau à votre pire ennemi. Lorsque j’irai prendre ma douche c’est à lui que je remettrai mon arme.

Allez- vous tendre la main à Me Krémé ?
Depuis 2007, je n’ai jamais arrêté. Comme je vous l’ai dit, avec la jeunesse on se braque et on arrête. En 2012 vous étiez là quand on a fait l’ouverture. Cette fois, avec la maturité, c’est le dialogue direct qui va prévaloir.

Un message à la famille du judo ?
Unissons- nous pour développer le judo ivoirien.

Quand débutent les activités fédérales ?
Les activités fédérales débutent par la Noël de la Fijda prévue au dernier dimanche du mois de décembre.
Actualité oblige. Un mot sur la disparition de Laurent Pokou ?
J’attends l’hommage de l’Etat ivoirien. Parce que Laurent Pokou n’appartenait plus à la Côte d’Ivoire. C’est une icône africaine. Donc j’espère que l’Etat de Côte d’Ivoire lui rendra un hommage mérité.

Patricia Lyse
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