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Politique Publié le mardi 22 novembre 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Législatives 2016 : la situation est-elle sous contrôle à Koumassi ?

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Fonction publique: deux syndicats reçus par le ministre Bacongo
Mardi 6 janvier 2014. Abidjan. Le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Cissé Bacongo a échangé avec le Syndicat National des Assistants Sociaux de Côte d’Ivoire (SYNASCI) et le Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD).
Ce qui s’est tramé dans le dos de Bacongo

Après l’adoption de la nouvelle Constitution ivoirienne par voie référendaire , Cissé Ibrahim Bacongo , Conseiller Spécial du Président de la République en charge des affaires juridiques et institutionnelles , membre du comité des experts , a profité d’un séjour d’une dizaine de jours à Paris , pour mener une communication à l’international sur l’actualité ivoirienne du moment à savoir : le référendum, l’adoption de la nouvelle Constitution, les législatives à venir.


Le Vendredi 11 novembre, le conseiller spécial du Président Ouattara a fait 3 plateaux télé à la chaîne panafricaine d’informations en continu , Africa24

D’abord LE POLITITIA , une émission de débat avec des invités. Le thème central était la " Côte d’Ivoire : La nouvelle constitution promulguée". Il a été traité selon les parties ci dessous : Première Partie
Côte d’Ivoire: Division autour de la nouvelle Constitution ; Deuxième Partie Côte d’Ivoire: Quels changements institutionnels sous la IIIème République ; Troisième Partie
Côte d’Ivoire: La nouvelle Constitution et le processus de
réconciliation


Le recours en annulation du référendum, déposé par le Front de l’opposition à la cour de Justice de la CEDEAO , a été évoqué par le modérateur.

Les échanges ont permis d’aborder les innovations institutionnelles liées à la création du Sénat et à la vice Présidence. Le Président Ouattara ayant estimé que la nouvelle Constitution visait à corriger celle de 2002 jugée conflitgène , le ministre a tenté de démontrer en quoi les nouvelles dispositions peuvent contribuer
à la réconciliation entre les Ivoiriens , sans cependant accroître considérablement les charges de l’État.

Au cours des échanges , Cissé Bacongo a successivement fait face à une paire d’invités :

1- Balou Bi Toto Jerôme, ex SG de l’Université Felix Houphouet Boigny DE Cocody, et Michel BAROAN : Président de l’Union des Réfugiés Ivoiriens en France ( URIF) , ex DG du Burida.

2. Steve LAGO: Expert en Communication politiqueet Dr Major S. DOUMBIA : Expert en Communication Politique

3- Tirbuce KOFFI: Journaliste – Écrivain et BalouBi Toto Jerôme, ex SG UFHB

Après POLITITIA , le plateau
de LE TALK , émission de débat à bâtons rompus face au journaliste Babylas Boton , a reçu Cissé Bacongo dont la journée marathon au sein de la première chaîne panafricaine d’information a pris fin , lors du troisième plateau du jours , le JT de 19 h.


Durant son séjour parisien , le conseiller spécial du chef de l’État a été également l’invité de Vincent Duhem de Jeune Afrique. L’entretien a tourné autour des résultats du référendum, de l’esprit de la nouvelle Constitution, des législatives 2016 et l’agenda 2017. L’interview est à paraître, et sans doute laissera des traces.

Cap a été ensuite mis sur la radio Africa N1 , à l’émission "Le Grand Débat" présentée par Nadir Djennad le Mercredi 16 novembre à 19 h. "Côte d’ivoire : Nouvelle Constitution et élections législatives", a été le thème général des échanges entre Alafé Wakili, journaliste et écrivain, directeur de « L’Intelligent d’Abidjan ». Auteur de « Notre histoire avec Laurent Gbagbo – Retour sur quinze ans de crise ivoirienne » paru aux éditions L’Harmattan , présent dans le studio à Paris , et Kouakou Kra, secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), chargé des élections, ancien député , qui intervenait depuis Abidjan par téléphone , et enfin l’ex ministre Bacongo." Promulgation de la IIIème République – Quels changements ? Quid de la vice-présidence et du Sénat ? Les nouveaux postes à briguer ?
- Organisation des élections législatives et dépôt des candidatures– Une majorité rassemblée au sein du RHDP ? Une opposition divisée ? A quoi ressemblera la prochaine Assemblée ? ", sont les thématiques qui ont été abordées. En marge des débats contradictoires sur les médias et des interviews accordées aux médias , le membre du comité des experts a poursuivi l’explication de la nouvelle Constitution, à travers des rencontres informelles , et des têtes à têtes avec de nombreux ivoiriens résidant en France. La question de la réconciliation et de la fraternité entre les populations, a été abordées au cours des entretiens avec des exilés , qui ont accepté d’échanger avec Cissé Bacongo pour avoir une idée exacte de la situation socio-politique dans le pays , et pour approfondir les échanges sur la nouvelle Constitution. Le conseiller spécial du Président Alassane Ouattara a écouté avec attention et intérêt les observations formulées par ses interlocuteurs, qu’il a exhortés à rentrer dans leur pays , les assurant qu’ils ne seront nullement inquiétés.



Des choses se tramaient à Koumassi.....

Pendant que celui qui est également député à Koumassi était en mode explication et sensibilisation de la Constitution à Paris , des choses bizarres semblaient se tramer à dans sa circonscription électorale de Koumassi. Tout le monde se souvient que pour le compte du Rdr , Cissé Bacongo et Traoré Adjaratou avaient été reconduits pour les élections législatives à Koumassi. Un signe de la cohésion maintenue après la séance de réconciliation à l’initiative de Sidiki Konaté il y’a quelques semaines.

Des rumeurs selon Sangaré Yacouba

Des informations avaient alors fait état de ce que pour la prochaine législature , le suppléant de Cissé Bacongo aurait été écarté au profit du départemental du Rdr Koné Sidi Mohamed.

Contacté, le concerné Sangaré Yacouba a dit tomber des nus : « Ah bon ! Je ne suis vraiment pas au courant. M. Cissé Bacongo ne m’a pas signifié cela. Donc, c’est vous qui me l’apprenez".

À la question de savoir si ses dossiers ont été effectivement déposés à la Commission électorale indépendante , il a indiqué : « Cette information me surprend parce que si le ministre Cissé Bacongo m’avait écarté, il ne m’aurait pas fait signer des dossiers avec lui-même pour déposer. En tout cas moi je n’ai pas cette information là. C’est vous qui me l’apprenez franchement. En tout état de cause, comme la liste des candidats titulaires a été publiée, la liste des suppléants aussi sera publiée. Nous attendons ça. Sinon le ministre Cissé Bacongo ne m’a pas dit qu’il n’a plus besoin de mes services" . Dont acte !

Cette rumeur qui était intervenue au moment où le député de Koumassi et conseiller spécial du Président de la République chargé des Affaires juridiques Cissé Bacongo , se trouvait en France , était -elle une tentative d’intoxication et de démobilisation de la base ; visait-elle à saper la cohésion retrouvée entre les élus et cadres Rdr , Rhdp et les militants , pour faire le lit des adversaires visibles comme invisibles ?

" Rien ne s’est passé. C’était une fausse alerte. Tout va bien à Koumassi. La situation est sous contrôle. Le ministre Bacongo et les autres cadres et responsables locaux , ainsi que les militants sont en phase et en ordre de bataille ", a insisté une source autorisée pour couper court aux investigations de l’IA.

Dont acte , à nouveau pour une affaire dont s’en doute , plus personne ne parlera !

Charles K et T.A.B
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