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Société Publié le mercredi 23 novembre 2016 | APA

Violences de juillet: l’agence principale de la SODECI Bouaké rouvre ses portes après 3 mois de fermeture

© APA Par DR
Le siège de la Société de Distribution d`Eau en Côte d`Ivoire (SODECI)
Bouaké (Côte d’Ivoire) - Près de 3 mois après avoir été pillée et saccagée par des manifestants qui protestaient contre la hausse du prix de l’électricité, l’agence principale de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) de Bouaké a rouvert depuis quelques semaines ses portes à la clientèle de cette ville, a constaté APA sur place, mardi.

Fermée depuis le 22 juillet dernier pour des travaux de réhabilitation, cette réouverture de l’agence principale de la SODECI au quartier Odiénnékourani (Centre de la ville) ‘’est une véritable aubaine pour moi’’, explique dans un entretien accordé à APA, Mohamed Sylla, un habitant du quartier Koko.

Selon lui, ‘’depuis la fermeture de cette agence où je réglais régulièrement mes factures, j’ai été obligé de me rendre à l’opposé de mon habitation c’est-à-dire jusqu’au quartier Air-France (Sud de Bouaké) pour effectuer mes paiements’’. Ce changement, s’est-il rappelé ‘’me contraignait un peu, vue la distance de trop que j’étais obligé de me taper’’.

L’émission de deux factures dans le même mois avait suscité en juillet dernier le mécontentement des abonnés de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) qui dénonçaient une augmentation des tarifs.

Ce mécontentement a été violement exprimé, le vendredi 22 juillet à Bouaké dans le Centre-Nord du pays où plusieurs bâtiments administratifs, dont la préfecture de région, le siège du Conseil régional, le service des assiettes des impôts et du cadastre, l’agence régionale de NSIA Banque, l’agence principale de la SODECI et la CIE Dougouba avaient été pillés et saccagés par les manifestants.

Dans une déclaration officielle faite quelques jours après ces manifestations, le gouvernement ivoirien avait annoncé que 42 personnes avaient été interpellées suite à ces violences.

Quelque 19 personnes sur les 42 interpellées ont par la suite été placées sous instruction judiciaire devant le tribunal de 1ère instance de Bouaké.

Selon une source proche du dossier, ces prévenus devront répondre de plusieurs chefs d’accusation, dont entre autres, leur participation à une ‘’’manifestation non autorisée’’, occasionnant ‘’la destruction de biens publics et privés’’, de ‘’vol en réunion’’ et de ‘’trouble à l’ordre public’’.

CK/ls
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