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Société Publié le vendredi 2 décembre 2016 | APA

La sécurité alimentaire pour les déplacés du Mont Péko est garantie pour deux mois et demi (Officiel)

© APA Par DR
Le représentant Afrique du HCR échange avec la Ministre Mariatou Koné.
La Ministre Mariatou KONE a reçu en audience ce mercredi 21 septembre 2016 M. Valentin TAPSOBA, directeur du bureau Afrique du haut commissariat des nations unies pour les réfugiés
Abidjan (Côte d’Ivoire) - La sécurité alimentaire pour les déplacés du Mont Péko dans l’extrême ouest ivoirien est garantie pour deux mois et demi, a appris APA, jeudi, à Abidjan où s’est tenu une réunion du Comité de coordination élargi sous la présidence du Ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné.

Au cours de cette réunion, le Programme alimentaire mondial (PAM) a fait une présentation de la situation sécuritaire alimentaire aussi bien des personnes déplacées que des riverains.

Il ressort de cette présentation que le processus se déroule très bien, le niveau de sécurité alimentaire s’est normalisé. La distribution de vivres se poursuit sur les différents sites d’accueil.

« La sécurité alimentaire est garantie pour deux mois et demi. C’est- à-dire février 2017, mais qu’est-ce qu’on après ces deux mois. C’est le défis à relever », a expliqué le ministre Mariatou Koné.

De son côté Babacar Cissé, Représentant Résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et coordonnateur humanitaire du système Nations unies en Côte d’Ivoire, s’est engagé à mobiliser la communauté internationale et les bailleurs de fonds afin de relever ce défis.

La semaine dernière, 750 millions de vivres ont été remis à Michelkro aux populations déplacées et riveraines en présence de Aïchatou Mindaoudou, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire et Abdou Dieng, Directeur régional du programme alimentaire mondial pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

S’agissant de l’accès à l’eau potable et de l’assainissement, plusieurs actions sont en cours de réalisation par l’International Rescue Committee (IRC) notamment la réhabilitation des pompes hydrauliques.

La distribution de kits d’hygiène aux déplacés et aux riverains, la construction de latrines. La réalisation de ces actions prendra fin d’ici fin janvier 2017 . Ces actions vont être bénéfiques pour 43 500 personnes dont 36 000 membres de famille d’accueil et 7500 déplacés.

Invité à cette réunion, le Colonel Bagui, Conseiller du Directeur Général de la société de développement des forêts (SODEFOR) a fait un exposé sur les stratégies de protection des forêts classées de Côte d’Ivoire qui sont passées de 16 millions d’hectares en 1960 à 1 million d’hectare de forêts classées aujourd’hui.

En vue de lutter contre la déforestation du Mont Péko et de préserver l’environnement, le Comité de Coordination Elargi (CCE) présidé par la Ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes a élaboré un plan d’actions pour l’évacuation de la réserve en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies et les ONG.

La mesure d’évacuation a été prise par le Gouvernement en Conseil des Ministres, le 07 juillet dernier. Elle a été exécutée sur le terrain par l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), sous la supervision du Comité Local de Gestion (CGL) présidé par le Préfet de la Région du Guémon, Préfet du département de Duekoué et l’assistance des acteurs humanitaires locaux.

Depuis 2013, on estime à 52 000 le nombre de personnes déplacées dans le district des Montagnes, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dont environ 25 000 sont des personnes récemment déplacées. Elles ont été accueillies dans 28 localités (villages et camps) proches du parc naturel du Mont Péko, dans les départements de Bangolo et de Duékoué.
Cet afflux massif de populations, exerçant une forte pression sur les populations hôtes, constitue un défi non seulement humanitaire mais aussi pour le maintien de la cohésion sociale.

Un comité mixte ivoiro burkinabè effectuera une mission dans les prochaines semaines pour évaluer la situation post évacuation du parc national du mont Péko ainsi que des risques associés à court, moyen et long terme conformément aux recommandations du cinquième Traité d’amitié et de coopération qui s’est tenu le 31 juillet dernier à Yamoussoukro.

Situé dans l’extrême ouest de la Côte d’Ivoire, le Parc national du Mont Péko, d’une superficie de 36.000 ha, fait partie des huit parcs nationaux de la Côte d’Ivoire.
Il est renommé pour sa végétation et sa faune qui sont importantes et variées. Ce parc a été illégalement occupé par des populations à majorité des burkinabè pendant la décennie de crise militaro-politique (2002-2011) qu’a connue le pays.

LS/APA 2016
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