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Société Publié le dimanche 4 décembre 2016 | APA

Les commerçants se réorganisent et créent un cadre de concertation permanent avec les acteurs étatiques

© APA Par DR
Les commerçants de Bouaké se réorganisent et créent un cadre de concertation permanent avec les acteurs étatiques en charge de leur secteur
Samedi 3 Décembre 2016. Bouaké. Sous la houlette du nouveau coordonnateur régional de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci), Soumaila Doumbia, les commerçants de Bouaké ont rencontré la municipalité et les acteurs étatiques en charge de leur secteur,
Les commerçants de Bouaké, sous la houlette du nouveau coordonnateur régional de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci), Soumaïla Doumbia, ont rencontré, samedi, le Conseil municipal et les acteurs étatiques en charge de leur secteur, en vue de la mise en place d’un cadre permanent de concertation qui aura pour but de relancer cette branche d’activité, jadis, poumon de l’économie de cette région, a constaté APA sur place.

‘’Après plusieurs constats faits sur le terrain, le président national de la Fenacci a jugé utile de nous nommer en tant que coordonnateur régional pour que nous puissions réorganiser le secteur du commerce à Bouaké’’ a déclaré Soumaïla Doumbia à la fin de cette rencontre avec les autorités locales. Désormais, a-t-il tranché, ‘‘les commerçants ne seront plus traités comme des va-t-en-guerre ‘’ à Bouaké parce que ‘’nous allons les former sur leurs droits et devoirs afin qu’il n’y ait plus d’incompréhensions et de palabres entre eux et les acteurs étatiques’’.

La rencontre de ce soir, a poursuivi le nouveau coordonnateur régional de la Fenacci Bouaké, ‘’nous a permis de créer un cadre de concertation permanent entre les commerçants et les acteurs étatiques, notamment le ministère du commerce, la mairie, les douanes, les impôts et même la justice pour l’établissement de nos registres de commerce’’.

Selon M. Doumbia, il n’est pas normal qu’un commerçant exerce sans registre de commerce et refuse de payer les impôts.

‘’C’est tout cela que nous allons corriger tout en défendant les droits de ces derniers auprès des collectivités qui doivent en retour les assister en leurs offrant des infrastructures appropriées à la bonne marche de leurs activités’’ a-t-il expliqué avant d’exhorter les commerçants à se faire identifier sur la liste de la Fanacci

‘’Bientôt le nouveau marché de Bouaké va voir le jour et nous avons besoin d’une base de donnée fiable pour les opérations de recasement et de réinstallation qui vont s’en suivre’’, a-t-il conclu.

Pour sa part, le maire de la commune de Bouaké, Nicolas Youssouf Djibo s’est dit heureux du retour du dialogue entre son administration et les commerçants.
‘’A partir d’aujourd’hui les relations entre les commerçants et la mairie de Bouaké prennent une nouvelle dimension faite de compréhension mutuelle parce que nous allons désormais travailler ensemble dans un partenariat gagnant-gagnant’’, s’est réjoui M. Djibo.

‘’Les relations ont souvent été tendues par le passé et je ne veux plus de cela. Je veux que nous puissions mettre sur la table tout ce qui nous préoccupe de part et d’autre. On doit pouvoir discuter pour trouver des solutions à toutes nos préoccupations’’ a-t-il plaidé.

En début d’année 2016, précisément dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 février dernier, des bureaux d’une délégation de la mairie de Bouaké ainsi qu’un véhicule de police et un abri de la société immobilière Sicogere avaient été saccagés et incendiés par un groupe de commerçants qui protestaient contre une opération de déguerpissement du petit-marché du quartier Air France, au Sud-Est de la ville.

Suite à cette affaire, huit commerçants avaient été arrêtés et jugés par le tribunal de 1ère instance de Bouaké pour troubles à l’ordre public, destructions ou dégradation volontaire de biens, meubles et immeubles appartenant à une personne morale de droit public.

Seul Mamadou Cissé, 31 ans, de nationalité malienne et couturier de formation avait été reconnu coupable après requalification des faits par le tribunal. Il avait été condamné à 12 mois de prison ferme et avait écopé d’une amende 100 000 000 FCFA qu’il devra payer à la mairie de Bouaké à titre de dommages et intérêts.

CK/ls/APA
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