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Société Publié le lundi 5 décembre 2016 | Le Sursaut

Cohésion sociale - La société civile burkinabé livre les clés d’une paix durable

La communauté burkinabé s’est retrouvée, le dimanche 27 novembre, à Abidjan (résidence Paillet) à la faveur de l’investiture d’une coordination du mouvement « N23 », la plus importante structure de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire. Une occasion pour Moumouni Pograwa, le leader de cette plateforme de défense des droits des Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire, d’appeler les acteurs sociaux à plus de patience et de souplesse, afin que le gouvernement burkinabé puisse mobiliser des fonds et mettre en œuvre l’ambitieux programme du président Roch Marc Kaboré. « Je demande aux acteurs sociaux du Burkina Faso de jouer balle à terre. Il faut une trêve sociale afin que le pays aille vers le développement. Il faut une trêve sociale afin que le gouvernement mette en œuvre le Plan national de développement économique et social (Pndes) », a plaidé l’ex-activiste pour le changement au Faso, sous l’ère Compaoré. A en croire Pograwa, le Pndes est le seul référentiel qui prend en compte les Burkinabè de l’étranger. « A partir de ce moment, le N23 qui défend les intérêts de la diaspora ne peut que se battre pour que le Pndes puisse être mis en musique », a-t-il justifié, en affirmant que, pour ce faire, le Faso compte mobiliser 15 000 milliards de FCFA.
Le coordonnateur général du N23 s’est également réjoui du fait que sa saisine des autorités burkinabè relativement aux contributions pour la construction de La ‘‘Maison du Burkina’’ ait porté. D’ailleurs, une mission de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (Asce) est à Abidjan en vue d’enquêter sur les frais prélevés depuis deux décennies sur chaque Burkinabè venant dans les consulats généraux pour se faire établir une carte consulaire. « Cette enquête est une victoire du N23 », a commenté l’orateur. Sur la question de la discorde et des divisions presque viscérales entre les différents leaders communautaires burkinabè en Côte d’Ivoire, Moumouni Pograwa a salué l’appel à l’union lancé par le nouvel ambassadeur, Mahamadou Zongo. Cependant, il préconise que les différents leaders s’asseyent et discutent sur les faiblesses et maux de la communauté en vue d’explorer l’avenir. « Ici, la notabilité, les femmes, les jeunes sont tous divisés pour une question de fauteuil. Dites à SEM Zongo Mahamadou que pour que la diaspora burkinabè soit mieux organisée, il faut la tenue des états généraux de cette communauté. C’est à ce prix seul que nous nous tirerons d’affaire », se convainc-t-il. A la résidence Paillet, c’est Jean Marie Thiombiano qui pilotera la coordination N23 d’Adjamé. Dès son investiture, il a indiqué que le mouvement était une structure de la société civile, donc apolitique. « Nous allons développer des initiatives pour que chacun ait quelque chose à faire. Nous bâtirons le Burkina Faso à partir de Paillet », a-t-il révélé lors de la cérémonie.

A.TRAORE
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