Bouna - La localité de Tantama (55 km au Nord-Est de Bouna) forte de 600 âmes et situé à la croisée des frontières burkinabè et ghanéenne, souffre de l'absence totale d'infrastructures scolaires et sanitaires contraignant ainsi les populations à se rendre dans les pays voisins pour des soins et acquérir l'Education, a constaté l'AIP jeudi sur place.
Aucune école, ni de dispensaire encore moins de pompes hydrauliques, voilà l'état de la situation critique dans laquelle baigne depuis de nombreuses années les habitants de cette localité ivoirienne qui affirment être « oubliés » par les autorités et qui boivent au quotidien l'eau de la Volta noire, un fleuve dans lequel s'abreuvent et baignent à longueur de journée de nombreux troupeaux de bœufs.
« Nos enfants vont à l'école au Burkina Faso et quand nous sommes malades nous allons dans un dispensaire au Ghana pour les soins pourtant nous sommes ivoiriens », a déclaré en éclatant en sanglot le chef de cette province Léo Barry qui lance un cri de cœur au Chef de l'Etat, Alassane Ouattara afin de les faire sortir de cette léthargie.
on/fmo/kam
Aucune école, ni de dispensaire encore moins de pompes hydrauliques, voilà l'état de la situation critique dans laquelle baigne depuis de nombreuses années les habitants de cette localité ivoirienne qui affirment être « oubliés » par les autorités et qui boivent au quotidien l'eau de la Volta noire, un fleuve dans lequel s'abreuvent et baignent à longueur de journée de nombreux troupeaux de bœufs.
« Nos enfants vont à l'école au Burkina Faso et quand nous sommes malades nous allons dans un dispensaire au Ghana pour les soins pourtant nous sommes ivoiriens », a déclaré en éclatant en sanglot le chef de cette province Léo Barry qui lance un cri de cœur au Chef de l'Etat, Alassane Ouattara afin de les faire sortir de cette léthargie.
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