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Santé Publié le jeudi 29 décembre 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Dieynaba N’Diom, présidente des jeunes ambassadeurs SR/RF de la Mauritanie à propos des préservatifs: « Les jeunes Mauritaniens ont besoin d’utiliser les produits contraceptifs »

La 5ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou qui s’est tenue du 12 au 14 décembre 2016 à Abidjan avait pour thème : « démographie et santé sexuelle et de la reproduction ». Dieynaba N’Diom, présidente des jeunes ambassadeurs SR/PF de la Mauritanie qui a effectué le déplacement en Côte d’Ivoire en compagnie d’une forte délégation de la République islamique de la Mauritanie a traduit ses espoirs à cette rencontre pour la prise en compte des attentes de la jeunesse Mauritanienne en matière de santé de la reproduction. Interrogée, elle a fait savoir que l’interdiction à la jeunesse mauritanienne d’utiliser des produits contraceptifs en Mauritanie demeure un sujet préoccupant. « C’est pour nous, un cadre bien défini pour exprimer nos attentes et faire notre plaidoyer pour la santé sexuelle. Le partenariat de Ouagadougou nous a offert cette opportunité de délivrer notre message et parler directement avec les parties prenantes de la SR (Santé de la réproduction). Les réalités diffèrent d’un pays à un autre. Chez nous en Mauritanie par exemple, nous avons un problème d’accès aux méthodes contraceptifs. Cela est dû non seulement aux barrières socioculturelles mais aussi aux barrières religieuses. Il y a aussi les barrières juridiques. Chez nous, il y a une loi qui réserve les produits contraceptifs aux couples mariés. C’était l’occasion pour nous, de dire que les jeunes aussi ont besoin de produits contraceptifs », fait savoir Dieynaba N’Diom. Elle souligne également que le sujet est une priorité dans son pays. Aussi, dans l’optique de faire adopter l’utilisation des contraceptifs dans les mœurs, elle a-telle relevé des acquis importants au double point de vue juridique et associatif. « En Mauritanie, nous sommes parvenus à mettre en place une coalition pays qui fonctionne très bien. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays. On a réussi aussi à porter un projet de loi sur la santé de la reproduction qui a été adoptée en Conseil des ministres. Il reste à être amendé par l’Assemblée nationale. Je pense que c’est un très gros pas », Nous croyons dur comme fer dans ce combat parce que car la société est en pleine mutation. Nous avons des réalités qui sont implacables, telles que les avortements clandestins très élevés, les grossesses précoces élevées, les échecs scolaires des jeunes filles très élevés. Tout cela est lié à un manque d’information par rapport aux méthodes contraceptives. Ces victimes n’ont pas utilisé les méthodes contraceptives. Pour régler ces problèmes, il faut aller à la solution qui est la contraception », a-t-elle suggéré.

EF
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