Simone Ehivet Gbagbo. Le nom claque le procès aux assises d’Abidjan et caresse les militants du FPI. Depuis sept mois, on tourne et on tourne en rond : les voix des témoins, les mots des juges, l’esprit des avocats, le combat politique naturel de Simone Ehivet Gbagbo qui, en même temps veut tout voir, entendre et tout comprendre. Sept mois de procès aux assises d’Abidjan, et l’opinion nationale se trouve dans un paradoxe : les procès aux assises d’Abidjan , sont-ils sur commande judiciaire? Le soupçon reste comme une tache sur la présence de Simone Ehivet Gbagbo, avec le statut d’inculquée de crime contre l’humanité. Le visa de soupçon devient génétiquement complexe, quand l’accusée devient Ehivet Simone Gbagbo. Depuis 7 mois, nous sommes dans un débat politico-judiciaire : ou la politique se dresse contre ( et face à ) la justice. Dans le débat, les réponses et les questions portent des épines : qui va libérer Ehivet Simone Gbagbo ? La justice ou la politique ? Nombre d’arguments plaident, qu’en Afrique, la justice condamne, et la politique libère. À ces analyses de l’opinion africaine, il y a un exemple : en 1992, Laurent Gbagbo et ses compagnons du FPI condamnés par la justice…avaient été libérés 6 mois après par la politique . Et, cela est vrai, qu’en toutes condamnations éthiques judiciaires, c’est bien le politique déontologiquement « légitime » qui libère. D'une certaine façon , n'est pas une libération par la justice qui grandira la Côte d’Ivoire et sa magistrature? Quel juge pour libérer Ehivet Simone Gbagbo ? Je me souviens toutefois des prisonniers politiques ivoiriens dès les premières années de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, incarcérés a Yamoussokro… libérés quelques mois plus tard. Question : qui de la justice et du politique libérera Simone Ehivet épouse Laurent Gbagbo ? Dans le cas de Ehivet Simone Gbagbo, on ne sait pas si c’est la justice qui libérera l’ancienne Première Dame, ou si c’est le chef suprême de la magistrature qui accomplira le geste de la libération..
Ben Ismael
Ben Ismael