Agboville - Le centre de santé rural de Gbessé, localité située à une quinzaine de kilomètres d’Agboville sur l’axe reliant cette ville à Sikensi, est colonisé depuis son achèvement par les animaux domestiques, notamment les moutons qui en font leur lieu de repos, de nuit comme de jour, a constaté jeudi l’AIP.
Ce beau bâtiment, tout comme le logement de l’infirmier, souffre de la défection de l'infirmier qui y a été affecté, a-t-on appris. Le centre de Gbessé qui a même bénéficié de l’équipement du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa, n’est donc pas fonctionnel depuis plusieurs années, la terrasse du bâtiment ainsi que la cour non clôturée étant devenues de fait le lieu de rassemblement des animaux domestiques du village.
De sources villageoises concordantes, un infirmier a été affecté dans cette structure sanitaire rurale, mais dès son arrivée, ayant constaté le manque d’eau et d’électricité, il a posé comme conditions à sa prise de service effective, la fourniture de ces deux services essentiels.
Joint au téléphone par l’AIP, l’infirmier Junior Akaffou a expliqué que la direction départementale de la santé d’Agboville ne l’a pas encore officiellement installé, car elle estime qu’un certain nombre de mesures doivent être prises avant qu’il ne commence à travailler.
En attendant, les populations de Gbessé, notamment les femmes enceintes et les parturientes souffrent le martyr, obligées qu’elles sont de parcourir des kilomètres pour se rendre à l’hôpital à Agboville ou à Loviguié, même en cas d’urgence médicale.
ja/akn/cmas
Ce beau bâtiment, tout comme le logement de l’infirmier, souffre de la défection de l'infirmier qui y a été affecté, a-t-on appris. Le centre de Gbessé qui a même bénéficié de l’équipement du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa, n’est donc pas fonctionnel depuis plusieurs années, la terrasse du bâtiment ainsi que la cour non clôturée étant devenues de fait le lieu de rassemblement des animaux domestiques du village.
De sources villageoises concordantes, un infirmier a été affecté dans cette structure sanitaire rurale, mais dès son arrivée, ayant constaté le manque d’eau et d’électricité, il a posé comme conditions à sa prise de service effective, la fourniture de ces deux services essentiels.
Joint au téléphone par l’AIP, l’infirmier Junior Akaffou a expliqué que la direction départementale de la santé d’Agboville ne l’a pas encore officiellement installé, car elle estime qu’un certain nombre de mesures doivent être prises avant qu’il ne commence à travailler.
En attendant, les populations de Gbessé, notamment les femmes enceintes et les parturientes souffrent le martyr, obligées qu’elles sont de parcourir des kilomètres pour se rendre à l’hôpital à Agboville ou à Loviguié, même en cas d’urgence médicale.
ja/akn/cmas
