x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 11 janvier 2017 | AIP

Une fédération musulmane obtient le retrait provisoire du projet de loi sur les libertés publiques

Ouagadougou – Le gouvernement burkinabè a accédé lundi à la requête de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui a demandé samedi, «le retrait du projet de loi sur les libertés religieuses en vue d’une large concertation qui aboutira à des propositions consensuelles».

Le gouvernement burkinabè a demandé «dès la conférence des Présidents de l’Assemblée Nationale, le retrait du projet de loi sur les libertés religieuses de l’ordre du jour de la session extraordinaire (ouverte lundi), afin d’approfondir les concertations avec tous les acteurs concernés conduisant à un projet de loi consensuel gage de paix et de stabilité sociale», indique lundi un communiqué du service d’information du Burkina.

Le communiqué fait suite à une rencontre le même jour du ministre d’Etat chargé de l’Administration territoriale Simon Compaoré, avec une délégation de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB).

A l’ouverture hier lundi de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, son président Salifou Diallo a confirmé que ce projet n’est pas à l’ordre du jour.

«Nous avons à cœur de construire un Burkina de coexistence pacifique, et à aucun moment un projet de loi ne va remettre en cause cette quiétude», a assuré le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

En rappel, la FAIB a rendu public samedi un communiqué invitant l’autorité à retirer le projet de loi sur les libertés religieuses en vue d’une large concertation qui aboutira à des propositions consensuelles.

«Les ulémas de la ummah islamique du Burkina, après avoir examiné article par article, le projet de loi, ont émis des inquiétudes profondes sur certaines dispositions du texte. De toute évidence, l’application en l’état du projet de loi, va réduire la liberté de conscience et de culte telle que reconnue par notre Constitution, avec très probablement des conséquences dommageables sur le vivre ensemble apprécié de tous au Burkina Faso», lit-on dans le communiqué.

La Fédération a demandé des précisions sur le contenu de dix articles dont les interprétations pourraient entrainer «des abus au détriment de certains citoyens».

(AIB/AIP)

sdaf/kp
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ