Les élèves du Collège moderne de Cocody (CMC) sont rentrés chez eux la peur au ventre ce lundi 16 janvier 2017. Et pour cause ? Des individus non identifiés armés de couteaux, de gourdins, de ceintures, le visage noirci de charbon pour certains et blanc de kaolin pour d’autres, ont fait irruption dans l’établissement peu avant 10 heures, leur enjoignant de regagner leurs domiciles. C’est un spectacle d’enfants courant dans tous les sens qui a été servi aux populations de Cocody, non loin du siège du PDCI à quelques encablures du CMC.
Selon des enseignants trouvés sur place « ces individus se sont montrés violents ». Ils ont ajouté, toujours selon nos interlocuteurs, que l’école ne reprendrait que si le gouvernement donne une «suite favorable » aux revendications des fonctionnaires.
Le même spectacle s’est produit dans les Collèges Mermoz et André Malraux, toujours dans la commune de Cocody, du constat sur place de notre équipe de reportage.
Au Collège William Ponty de Yopougon, une école privée les élèves ont été délogés par leurs amis des établissements publics qui sont restés sans enseignants ce lundi.
À l’Institut supérieur Jean Paul 2 ( LOKO ) à Yopougon Siporex, une grande école, des personnes se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ont sommé les étudiants de regagner leurs domiciles, selon une étudiante.
Au Lycée jeunes filles de Yopougon, c’est par petits groupes que les pensionnaires rebroussaient chemin. Les portes des salles de classes étaient fermées ce matin, selon des témoins sur place.
Par contre, des élèves qui sont allés manifester à la cité administrative, au Plateau, pour réclamer la reprise des cours ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène par la police.
Notons que la grève des fonctionnaires, entamée depuis le 9 janvier 2017, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Elle vise le paiement effectif des arriérés de salaire, le retrait de la réforme de la retraite de 2012, la liberté syndicale, le retrait des impôts superflus et aussi la revalorisation des salaires actuels.
D.Tagro
Selon des enseignants trouvés sur place « ces individus se sont montrés violents ». Ils ont ajouté, toujours selon nos interlocuteurs, que l’école ne reprendrait que si le gouvernement donne une «suite favorable » aux revendications des fonctionnaires.
Le même spectacle s’est produit dans les Collèges Mermoz et André Malraux, toujours dans la commune de Cocody, du constat sur place de notre équipe de reportage.
Au Collège William Ponty de Yopougon, une école privée les élèves ont été délogés par leurs amis des établissements publics qui sont restés sans enseignants ce lundi.
À l’Institut supérieur Jean Paul 2 ( LOKO ) à Yopougon Siporex, une grande école, des personnes se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ont sommé les étudiants de regagner leurs domiciles, selon une étudiante.
Au Lycée jeunes filles de Yopougon, c’est par petits groupes que les pensionnaires rebroussaient chemin. Les portes des salles de classes étaient fermées ce matin, selon des témoins sur place.
Par contre, des élèves qui sont allés manifester à la cité administrative, au Plateau, pour réclamer la reprise des cours ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène par la police.
Notons que la grève des fonctionnaires, entamée depuis le 9 janvier 2017, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Elle vise le paiement effectif des arriérés de salaire, le retrait de la réforme de la retraite de 2012, la liberté syndicale, le retrait des impôts superflus et aussi la revalorisation des salaires actuels.
D.Tagro