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Politique Publié le lundi 23 janvier 2017 | Alerte Info

Côte d’Ivoire/prime versée aux soldats: Sangaré accuse Ouattara de faire du "faux" en évoquant l’accord de Ouagadougou

© Alerte Info Par Didier ASSOUMOU
Signature de la charte de la Coalition Nationale pour le Changement, en présence des principaux représentants de l`opposition
Vendredi 15 Mai 2015 . Abidjan. Les leaders de l`opposition ivoirienne et des candidats déclarés aux prochaines élections présidentielles, dont l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny étaient présents à la cérémonie de signature de la charte la Coalition nationale pour le changement (CNC)
Sangaré Abou drahamane, leader d’un camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a accusé dimanche Alassane Ouattara de faire du "faux", en évoquant l’accord de Ouagadougou signé en 2007, pour "justifier la prime" versée aux militaires, après une mutinerie, estimant que le chef de l’Etat veut "accabler" l’ex-président Laurent Gbagbo.

"Le pouvoir fait du faux quand il évoque sans pudeur l’accord de Ouaga pour justifier le paiement de la prime aux soldats", a soutenu M. Sangaré, dans un message de vœux.

Pour lui, "en mentionnant malicieusement" cet arrangement politique, qui visait à ramener la paix en Côte d’Ivoire, "le régime veut manipuler l’opinion sur la situation catastrophique que traverse le pays (et) accabler" M.Gbagbo,

"Le FPI n’acceptera jamais que l’on jette l’opprobre" sur l’ex-président, signataire de l’accord de Ouagadougou, a prévenu Sangaré Abou drahamane.

Mercredi, le gouvernement a expliqué que "les dispositions de l’accord politique de Ouagadougou prévoyaient à l’époque, la prise en charge" de ces soldats qui s’étaient mutinés, "par le budget de l’Etat".

Le 6 janvier, Bouaké (Centre), avait été le point de départ d’une mutinerie qui s’était propagée dans la plupart des grandes villes du pays, y compris Abidjan. Les soldats réclamaient le paiement de primes dont les premiers versements ont débuté lundi.

"En payant la prime, (M.) Ouattara confirme implicitement qu’il finançait la rébellion, donnant ainsi raison à Laurent Gbagbo", qui comparait depuis janvier 2016 devant la Cour pénale internationale (CPI), pour crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010 à 2011.

EFI
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