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Politique Publié le mardi 24 janvier 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Charles Gnaoré, à propos de remous sociaux en Côte d’Ivoire: « Il faut soutenir le Président Ouattara dans ces moments difficiles »

© L’intelligent d’Abidjan Par J. B.
Présidence du RJR: conférence de presse du candidat Kangbé Charles-Lopez dit Charles Gnaoré
Samedi 06 septembre 2014. Abidjan. Le candidat à la présidence du Rassemblement des Républicains (RJR), Kangbé Charles-Lopez dit Charles Gnaoré (photo) a animé une conférence de presse. Deux (2) candidats jusque-là en lice ont annoncé leur ralliement autour de sa candidature.
Le foyer des jeunes de Koko à Bouaké a servi de cadre, le dimanche 22 janvier 2017, à la rencontre entre Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Charles Gnaoré et les populations de cette cité. L’objectif de ce rendez-vous était de remercier les populations pour son élection au poste de député de Bouaké commune lors des élections législatives de décembre 2016. Il s’agissait aussi pour Charles Gnaoré de communier et informer les populations sur la situation sociopolitique du moment et lancer un message de paix et de mobilisation autour du chef de l'État, Alassane Ouattara.

« Merci aux associations de femmes, de jeunes et à toute la population de Bouaké pour cette belle mobilisation et pour votre engagement à tourner le dos au désordre et à toujours soutenir le Président Alassane Ouattara", a expliqué le plus jeune député de Bouaké.

Au cours de cette rencontre, Charles Gnaoré a demandé aux populations de soutenir et d’accompagner le chef de l’Etat dans toutes ses actions de développement pour le bonheur et le progrès pour chaque Ivoirien : « Nous devons soutenir le Président Ouattara surtout dans ces moments difficiles. D'abord, face aux bruits de bottes dans l'armée et aux remous sociaux des fonctionnaires. Allons ensemble avec le Président Alassane Ouattara pour l'objectif numéro 1: le RHDP, notre parti».

Le député de Bouaké a dit comprendre la revendication des hommes en armes, mais dénonce la manière et les méthodes utilisées pour faire aboutir leurs revendications corporatistes : « Cela fait quelques jours, que les Ivoiriens sont traumatisés par les bruits de bottes dans notre pays. Cela n'est pas bon et freine le développement. Cette situation met notre cher pays en retard. Car s'il n y a pas de paix, les activités ne peuvent plus marcher. S'il n'y a pas de paix, il n’y a pas de travail. C'est vrai, leurs revendications étaient justes. Le chef de l'État l'a lui-même reconnu. Mais c'est la façon de revendiquer qui n'est pas juste ».
Le président de Force 2015 a salué et encouragé le retour progressif au calme dans la ville de Bouaké : Nous voulons saluer le calme qui est revenu dans les casernes et dans notre chère cité même si nous dénonçons la façon dont les choses se sont passées chez nous. Bouaké, notre cité, Bouaké, cette ville là-même chère au Président Alassane Ouattara a besoin de stabilité et de tranquillité. Il est temps pour Bouaké d'amorcer son développement. Mettons nos égos de côté et œuvrons tous, main dans la main, pour le développement de Bouaké. Servir Bouaké est notre devoir ».

Charles Gnaoré a sensibilisé les soldats mutins quant à la gestion des primes qu'ils ont perçues après leurs revendications et leurs manifestations qui ont paralysé toutes les activités économiques à Bouaké : « Je vous conseille chers frères soldats d'investir dans des activités lucratives. Faites bon usage de l'argent que vous avez perçus. Cela n'arrive pas tous les jours. Gérez bien votre argent. Ce n'est pas la peine d'aller acheter des motos, des voitures ou d'aller prendre une deuxième ou troisième femme. Il faut chercher à construire des maisons ou faire fructifier votre argent ».

A l’endroit des fonctionnaires en grève, le parlementaire a déclaré ceci : « L'émergence c'est aussi et avant tout, le changement positif des mentalités. Il faut qu'on se parle. Ce qui s'est passé, nous ne voulons plus voir ça. Nous demandons pardon aux fonctionnaires de reprendre le travail ».

Aboubacar Al Syddick à Bouaké
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