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Société Publié le dimanche 5 février 2017 | AIP

Côte d’Ivoire/ Le préfet de Korhogo mise sur la "formation" des nouveaux sous-préfets (Interview)

Korhogo - A la faveur du mouvement préfectoral du 28 décembre 2016, le nombre de sous-préfectures est passé de 12 à 16 dans le département de Korhogo. A l’issue de la tournée d’installation des quatre nouveaux sous-préfets qui a pris fin mardi, le préfet de Korhogo, Daouda Ouattara, a été interviewé par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

AIP : Le département de Korhogo passe de 12 à 16 sous-préfectures. Quels sont les sentiments qui animent le préfet du département qui vient d’installer quatre nouveaux sous-préfets ?

Daouda Ouattara (Préfet) : Nous sommes très heureux que le personnel administratif soit au complet. On avait 12 sous-préfectures qui étaient ouvertes, quatre ne l’étaient pas. A partir de maintenant toutes les 16 sous-préfectures sont ouvertes. Donc on peut se réjouir.

C’est vrai que cela donne un surcroît de travail au préfet, mais c’est une très bonne chose parce que ça rapproche l’administration des administrés. Il y a des localités qui attendaient un sous-préfet depuis plus de 20 ans.

AIP : Quatre nouvelles sous-préfectures, ça change le paysage administratif. Est ce que cela va impliquer une nouvelle façon de travailler ?

Daouda Ouattara : Pourquoi une nouvelle façon de travailler ? L’administration est unique. Il y a des méthodes de travail : les sous-préfets doivent encadrer leurs populations, gérer les chefs de villages et de cantons, s’occuper de l’Etat civil, recevoir les déclarations de naissance et de décès… C’est toujours la même chose. Ils gèrent leur circonscription pour le compte de l’Etat sous la supervision, sous le contrôle du préfet. Il n’y a rien qui change.

AIP : Quatre sous-préfets nouvellement nommés, à la tête de quatre nouvelles circonscriptions du même département. Cela fait beaucoup de manque d’expériences à la fois…

Daouda Ouattara : On peut penser que n’ayant pas encore d’expériences dans la gestion, on devrait envoyer ces jeunes sous-préfets dans des anciennes sous-préfectures. Mais je pense que c’est mieux qu’ils fassent leurs premiers pas dans une nouvelle sous-préfecture. Ils vont y créer tout, mettre tous les éléments en place. Nous sommes là pour les encadrer. C’est à nous de les former, de leur dire ce qu’il faut faire, les structures qu’il faut mettre en place, les documents qu’il faut tenir, les registres par exemple. Donc ça ne pose pas de problème. Il n’y a aucune inquiétude à se faire.

AIP : Toutes les résidences promises ne sont pas encore fonctionnelles. Où vont loger les sous-préfets en attendant ?

Daouda Ouattara : On a parlé avec les cadres et les élus de ces nouvelles circonscriptions. Ils nous ont promis qu’avant la fin de ce mois de février, tout serait mis en place. Je crois qu’ils font des pieds et des mains pour tenir leurs promesses. A Nafoun et à Kombolokoura, les logements sont pratiquement achevés. A Nafoun, par exemple, il ne reste qu’à mettre le carreau. La literie et le mobilier sont déjà disponibles. Eux, je pense qu’ils seront prêts.

Pour les cas de Dassoungbo et de Kiémou où les logements ne sont pas prêts, nous allons leur mettre la pression pour qu’ils fassent vite. En attendant, le sous-préfet de Dassoungbo va provisoirement loger à Korhogo. Celui de Kiémou va certainement s’installer à Napié. De ces lieux, ils iront régulièrement travailler dans leur circonscription respective. Je crois que l’absence de logements ne devrait pas arrêter le fonctionnement des circonscriptions.

(AIP)

kaem/cmas
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