Le nouveau préfet de Daloa (Centre-ouest), Privat Digbé Bako, a déclaré mardi qu’ "il faut nécessairement trouver des solutions à l’immigration" clandestine dans cette ville d’où partent régulièrement des centaines de jeunes pour l’eldorado européen, lors d’une cérémonie.
"Avec les élus (de la région de Daloa) et les différentes couches de la population, nous allons voir pourquoi les (jeunes) vont à l’aventure au prix de leur vie", a affirmé M. Bako, lors de la passation de charge entre lui et son prédécesseur, Brou Kouamé.
Pour le nouveau préfet de Daloa (373 Km d’Abidjan), "il faut nécessairement trouver des solutions à cette situation", espérant compter sur la collaboration des jeunes eux-mêmes.
En juin 2016, le directeur général des Ivoiriens de l’étranger, Issiaka Konaté a révélé, lors d’une mission de sensibilisation aux dangers liés à l’immigration clandestine que "le plus grand nombre des immigrés Ivoiriens détenus dans les prisons libyennes vient de Daloa".
Pour sa part, la jeunesse de cette ville a confié à un candidat de la mouvance présidentielle en Côte d’Ivoire, lors de la campagne pour les législatives du 18 décembre 2016, qu'elle "a le sentiment d’avoir été laissée en marge du processus de développement engagé par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et "recherche une opportunité en Europe".
Le candidat de la mouvance présidentielle, Mamadou Touré, par ailleurs, conseiller à la présidence ivoirienne en charge de la Jeunesse avait regretté que dans cette aventure, "près de 500" jeunes "aient déjà perdu la vie dans la méditerranée" et leur avait demandé d’ "utiliser les voies officielles pour sortir du territoire s’ils décident de le faire".
Quelque 1.240.000 Ivoiriens vivent à travers le monde à ce jour, selon la Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur.
ATI avec Malick GAYE
"Avec les élus (de la région de Daloa) et les différentes couches de la population, nous allons voir pourquoi les (jeunes) vont à l’aventure au prix de leur vie", a affirmé M. Bako, lors de la passation de charge entre lui et son prédécesseur, Brou Kouamé.
Pour le nouveau préfet de Daloa (373 Km d’Abidjan), "il faut nécessairement trouver des solutions à cette situation", espérant compter sur la collaboration des jeunes eux-mêmes.
En juin 2016, le directeur général des Ivoiriens de l’étranger, Issiaka Konaté a révélé, lors d’une mission de sensibilisation aux dangers liés à l’immigration clandestine que "le plus grand nombre des immigrés Ivoiriens détenus dans les prisons libyennes vient de Daloa".
Pour sa part, la jeunesse de cette ville a confié à un candidat de la mouvance présidentielle en Côte d’Ivoire, lors de la campagne pour les législatives du 18 décembre 2016, qu'elle "a le sentiment d’avoir été laissée en marge du processus de développement engagé par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et "recherche une opportunité en Europe".
Le candidat de la mouvance présidentielle, Mamadou Touré, par ailleurs, conseiller à la présidence ivoirienne en charge de la Jeunesse avait regretté que dans cette aventure, "près de 500" jeunes "aient déjà perdu la vie dans la méditerranée" et leur avait demandé d’ "utiliser les voies officielles pour sortir du territoire s’ils décident de le faire".
Quelque 1.240.000 Ivoiriens vivent à travers le monde à ce jour, selon la Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur.
ATI avec Malick GAYE
