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Société Publié le mercredi 15 février 2017 | Le Quotidien d’Abidjan

Journée mondiale de la radio: le SYNAPPCI, pour une presse libre

La 6e édition de la journée mondiale de la Radio a eu lieu le 13 février 2017 sous l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

Décidé le 03 novembre 2011 lors de la 36e session de la Conférence générale de l’UNESCO sur proposition de l’Espagne, le 13 Février est instituée journée mondiale de la Radio. Son principal objectif est de sensibiliser le monde entier sur l’importance de ce medium sur l’éducation et la liberté d’expression car facilement accessible et très peu coûteux. Cette année malheureusement, un évènement peu joyeux vient entacher cette célébration : l’arrestation et la détention de 6 journalistes au camp de la gendarmerie d’Agban. Le Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) de Guillaume Gbato, s’est clairement exprimé sur ces abus en faveur de la libération immédiate et sans condition de ces journalistes illégalement détenus. Par ailleurs, il dénonce cette atteinte inacceptable de la liberté de la presse. Malgré cette atteinte à la liberté de la presse, le SYNAPPCI tient à rendre hommage aux milliers de journalistes qui travaillent dans des conditions parfois difficiles pour donner la joie de vivre aux auditeurs à travers « la Radio » en Côte d’Ivoire. Ces efforts qui sont un motif d’espoir sont reconnus par la communauté nationale et les partenaires au développement. Néanmoins, il n’en demeure pas moins que ces radios quelles que soient leur taille et leur vocation ne pourront pas donner le meilleur d’elles-mêmes, si les journalistes qui les animent ne sont pas mieux traités et sont abandonnés à eux-mêmes. C’est pour cette raison que l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des radios est l’axe principal du champ d’action du SYNAPPCI. En effet, en janvier 2016, une campagne en vue du paiement du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à tous les travailleurs des radios de proximité ; la signature des contrats de travail pour eux et leur déclaration à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) en vue de leur assurer une retraite digne furent lancées. En outre, en novembre 2016 un séminaire sur l’avenir de la radio de proximité fut organisé sous l’égide du ministère de la Communication et de l’union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI). Partant de ce fait, le SYNAPPCI appelle le gouvernement et toutes les parties prenantes à s’approprier les recommandations de ce séminaire afin d’engager une réflexion stratégique sur la création d’un environnement favorable à l’épanouissement des radios en Côte d’ivoire. Un besoin urgent de l’organisation des états généraux de la radio s’impose également. Cela permettra de faire un inventaire exhaustif de la situation des radios et d’anticiper sur les changements attendus afin de s’assurer que tout soit fait pour la viabilité des radios et le renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance dans notre pays.

Juliette Abwa
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