Banjul (Gambie) - Le président Adama Barrow a promis la mise sur pied d’une commission d'enquête pour faire la lumière sur les disparitions inexpliquées de Gambiens pendant les 22 ans de règne de son prédécesseur Yahya Jammeh.
M. Barrow a fait cette déclaration samedi devant des milliers de Gambiens et ses pairs de la sous-région ouest-africaine ainsi que les invités internationaux venus assister à la célébration du 52ème anniversaire de l’indépendance de la Gambie.
Le régime de l'ex-président Yahya Jammeh a souvent été accusé de violations des droits de l'homme, à travers notamment la torture, des disparitions forcées et des meurtres.
Depuis qu’il a pris ses fonctions le mois dernier, Adama Barrow a ordonné l’ouverture des prisons du pays aux enquêteurs afin que toutes les personnes détenues pour des raisons politiques soient libérés.
Cependant, les Gambiens ont insisté pour que le nouveau gouvernement mène des enquêtes sur le sort des personnes disparues, y compris des journalistes et des militants politiques qui avaient été arrêtés par des agents de sécurité de l'Etat à travers la très redoutée Agence nationale de renseignement (NIA).
Beaucoup de Gambiens se battent encore pour connaitre le sort de leurs proches, à l’instar du journaliste Ebrima Manneh disparition depuis 2006.
AS/pn/od/APA
M. Barrow a fait cette déclaration samedi devant des milliers de Gambiens et ses pairs de la sous-région ouest-africaine ainsi que les invités internationaux venus assister à la célébration du 52ème anniversaire de l’indépendance de la Gambie.
Le régime de l'ex-président Yahya Jammeh a souvent été accusé de violations des droits de l'homme, à travers notamment la torture, des disparitions forcées et des meurtres.
Depuis qu’il a pris ses fonctions le mois dernier, Adama Barrow a ordonné l’ouverture des prisons du pays aux enquêteurs afin que toutes les personnes détenues pour des raisons politiques soient libérés.
Cependant, les Gambiens ont insisté pour que le nouveau gouvernement mène des enquêtes sur le sort des personnes disparues, y compris des journalistes et des militants politiques qui avaient été arrêtés par des agents de sécurité de l'Etat à travers la très redoutée Agence nationale de renseignement (NIA).
Beaucoup de Gambiens se battent encore pour connaitre le sort de leurs proches, à l’instar du journaliste Ebrima Manneh disparition depuis 2006.
AS/pn/od/APA