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Société Publié le mercredi 22 février 2017 | AIP

Une journée de dialogue communautaire sur la fréquentation des centres de santé à Korhogo

Korhogo – La Fondation Elisabeth Glaser pour la lutte contre le Sida pédiatrique (EGPAF) a initié mardi des échanges avec des leaders de communautés pour relever les entraves à une bonne fréquentation des centres de santé à Korhogo.

Dénommés « journée de dialogue communautaire sur la santé », ces échanges font suite à deux constats. Le premier est que 26% des femmes enceintes ne font pas les quatre consultations prénatales recommandées et le second, les conjoints rechignent à les accompagner pour les tests de dépistage au VIH/Sida, a indiqué le responsable du poste technique d’EGPAF à Korhogo, Boua Didier.

Depuis 2011, la fondation est engagée dans la lutte pour la prévention et le traitement du VIH/Sida dans cinq régions dans le Nord du pays dont le Poro.

Selon M. Boua, le traitement des informations, recueillies jusque-là auprès des ONG ou des personnes ressources, n’expliquent pas toutes les réticences des populations à la fréquentation des centres de santé.

« Alors, nous nous sommes dit qu’il faut changer de stratégie. Au lieu d’appeler deux ou trois personnes pour avoir leurs points de vue, il faut appeler la communauté elle-même pour discuter avec elle », a avancé M. Boua, expliquant que ces échanges visent à recueillir les besoins et les attentes des communautés en matière de santé.

La finalité, a-t-il poursuivi, est de faciliter l’appropriation des activités du plan d’action communautaire de la fondation EGPAF par les populations bénéficiaires et susciter leur engagement dans la résolution des problèmes de l’insuffisance de l’utilisation des centres de santé.

Kaem/kp
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